Annales des Mines (1823, série 1, volume 8)
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CHIMIE,
on traite le résidu par l'acide muriatique. II reste un mélange ou une combinaison du métal allié avec un peu de fer, dont on fait l'analyse par les moyens connus. C'est un fait remarquable que, lorsqu'on emploie le fer au lieu de l'acier avec, les différens métaux dont nous avons fait mention, les alliages sont beaucoup moins sujets à l'oxidation
ces combinaisons prennent de la dureté à la
trempe. Il n'est pas improbable qu'il y ait d'autres, corps que le charbon qui puissent donner un fer les propriétés de l'acier; cependant nous ne sommes pas d'accord avec M. Boussingault, relative-
ment au rôle qu'il fait jouer à la silice ou à sa base.
29. Sur l'amalgamation du cobalt (Journ. de Phys., t. LXXXIK , P. 167).
On sait que l'arsenic peut s'amalgamer ; mais je ne crois pas que l'on ait observé à quel point ce métal peut influer sur l'union d'autres métaux avec le mercure, et entre autres, du cobalt, du nickel et du fer, que jusqu'ici on n'a pu amalgamer à l'état de pureté. Voulant soumettre à l'amalgamation un morceau de cobalt gris argentifère, mêlé de kupfer-
nickel ,j'en pulvérisai r 7 onces, et j'y ajoutai peuàpeu du mercure en broyant dans un mortier de fer. Après avoir employé 18 onces de mercure, je vis la pella se former ; je lavai l'amalgame, et j'obtins 22 onces de pina ou d'amalgame sec ; le fond du mortier ainsi Cele le pilon étaient alliés avec une grande quantité de mercure. Je séparai le mercure de mon amalgame par
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EXTRAITS DE JOURNAUX.
la chaleur , et il resta une masse métallique pesant io onces 2,7 : elle était d'un beau blanc argentin , elle répandait une très-forte odeur d'ail par le grillage, et elle contenait principalement du cobalt et du nickel.
ii
Un cobalt gris, mêlé de kupfernickel et de quarz d'Allemont , et contenant tout au plus
0,02 d'argent, m'a présenté absolument le même phénomene. 3o. Expériences sur les combirzaisons du nickel avec
l'oxigène et les coips combustibles non métalliques ; par ,M. S.-L. Lassaigne (An. de Ch., t. XX1,p. 255). Pour déterminer la composition du protoxide de nickel , j'ai pris un gramme de nickel pur et purgé de cobalt par le procédé de M. Laugier, , je l'ai dissous dans l'acide nitrique; j'ai évaporé la dissolution, et j'ai, calciné le .résidu dans un creuset de platine pesé d'avance; j'ai trouvé l'oxide formé de : Nickel Oxigèue.
.
0,8553 0,1667
Pro toxide.
100
20
D'après cela, un atome de nickel pèse 5. On obtient le d.eutoxide en faisant passer un
Deutoxicle.
courant de chlore à travers de l'eau tenant en suspension de l'hydrate de protoxide : cet oxide, parfaitement sec , abandonne 0,142 d'oxigène c'est-à-dire presque exactement la moitié de ce qu'il en contient : d'après cela, il est composé de: Nickel Oxigène
.
0,718 0,282
loo 39,44 -
Le sulfure préparé directement a l'aspect 4e la pyrite martiale, et il est très-cassant. Il est
Sulfure.