Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1823, série 1, volume 8)

EXTRAITS DE IOURNAIJX.

soit Ou pourrait réduire le sulfate de plomb,pouren plomb, soit en oxide de plomb purs; on de la garait l'employer dans les usines où l'on a désulfurer cette substance

on

lène à traiter pour à l'alquifoux pour verpourrait aussi le substituer

nisser les poteries communes, ou au minium pour faire le verre dont on recouvre la faïence blanche dite terre de pipe, et même pour préparer le plus

beau cristal; enfin il serait possible de recueillir le gaz acide sulfureux qui résulte presque toujours de sa décomposition, et de convertir ce gaz en acide sulfurique.' On se fera une idée de la valeur qu'aurait le sulfate de plomb relativement à ces différens usages en faisant attention à sa composition; il contient plomb 0,68291 0,7356 de plomb oxig.. 43,0527crxide 0 , acide o,2110ioxig.. 0,0527 oxigène o '52/ acide oxig.. o, i 054 sulfurique. 0,6442 soufre o, i061 sulfureux o,2115 1

D'après le prix actuel des marchandises, on voit de que ioo kil, de ce sel renferment pour 48 fr. Ur. 25 de plomb, pour 4 plomb, pour 5o fr. d'oxide 13 fr. d'acide sulfurique. cent. de soufre, et pour Réduction de sulfate de plomb en plomb. Lorsqu'on chauffe à la simple chaleur rouge,

soit du sulfate de plomb pur dans un creuset

brasqué, soit du sulfate de plomb mélangé d'une quantité suffisante de charbon en poudre dans un creuset nu ou dans une cornue de terre, il se réduit totalement : la moitié de l'acide sulfurique qu'il 'contient se transforme en acide sulfureux, et le plomb forme un sous-sulfure avec le soufre qui

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provient de l'autre moitié. L'acide sulfureux entraîne avec lui une certaine quantité de sous-sulfure à l'état de vapeur; mais cette quantité est très-

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petite et s'élève à peine aux deux centièmes du poids du culot. Lorsque, dans les mêmes circonstances,

on élève la température au - dessus de la chaleur rouge, le sous-sulfure se décompose lui-même et se

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change en un autre sulfure qui se volatilise, et en plomb qui reste mélangé au sous-sulfure non décomposé. La perte de plomb par volatilisation est d'autant plus grande que l'on chauffe plus fortement et pendant plus long-temps. Les expériences suivantes justifient ces assertions.

100g r. de sulfate de plomb mêlés de 9 gr. de charbon ont été chauffés dans une cornue de terre, au bec de laquelle on avait adapté un tube de verre plongeant dans un flacon rempli d'eau; le ,dégagement de gaz a duré une demiheure : au bout de ce temps, on a démonté l'ap-

pareil, .et on a trouvé au fond' de la, cornue une 'ruasse seoriforme de sous-sulfure de plèmb qui retenait encore environ un demicentième de son poids de sulfate. L'eau ne contenait que de l'acide

sulfureux ; le tube de verre était tapissé d'une

couche mince de sulfure de plomb grenu et cristallin. Io gr. de sulfate de plomb chauffés dans un creuset brasqué au fourneau de calcination pen-

dant un quart d'heure, ont produit une masse

et composée métallique scoriforme pesant 7g,i' Le sulfate de .de og,4 de soufre et 6g,7 de plomb. plomb ne contenant que o,685 de métal, on voit

qu'il ne s'en est volatilisé que fort peu pendant. l'opération. o T. de sulfate de plomb traités de la Même