Annales des Mines (1823, série 1, volume 8)
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'EXTRAITS DE JOURNAUX.
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donnerait une grande valeur, et en n'employant d'autre agent qu'un peu &nitre pour en extraire l'acide sulfurique.
opérer cette transformation, on ferait bouillir le sulfate de plomb avec du carbonate de potasse ;
Décomposition dit sulfate de plomb parle carbonate
vendrait aux fabricans d'alun. Ce moyen ne pour-
dammonia que. Pour ne rien omettre de ce qui est relatifan su-
jet que je traite, j'indiquerai encore, en terminant, deux moyens de tirer partie du su lfate ,de plomb : le premier consiste à décomposer ce sel par le carbonate d'ammoniaque impur que l'on obtient -immédiatement de la distillation des matières animales, à le transformer ainsi en carbo-
nate, et à réduire ce carbonate au fourneau à manche ou au fourneau à réverbère. Ce moyen a été employé par M. Payen : il est fort bon; mais il est évident qu'on ne peut l'employer que dans' une fabrique de sel ammoniac ( Décomposition du sulfate deplomb par lelcarbonate depotasse.
Le second moyen aurait pour but de transformer le sulfate de plomb en carbonate de plomb pur propre à servir dans la peinture, c'est-à-dire, temps ; en céruse, a été proposé il- v a déjà mais j'ignore si l'essai en a été fait en grand. Pour (1) M. Payen dit (Annales de Chimie, t. 21 p. 56) qu'il a traité par ce moyen 3o,000 kil, de sulfate de plomb dans sa fabrique de sel ammoniac et que les frais de l'opération s'élevaient à 3 fr. par ico kit.; mais qu'il a.,eé obligé d'abandonner ce procédé, parce qu'il n'a pas pu tirer un parti avantageux ducarbonate de plomb en le réduisant en oxide on en plomb métallique. fi y a lieu de croire que M. Payen n'a employé ni les fourneaux ni les moyens convenables pour faire cette réduction, car on regarde' en général cette 'opération comme si facile, que dans les .grandes usines on la confie aux ouvriers les moins exercés.
puis on laverait et on évaporerait les liqueurs pour en extraire le sulfate de potasse, que l'on rait être avantageux qu'autant qu'il en résulte-rait de la céruse aussi légère et d'un grain aussi fin que celle que ton fabrique en décomposant l'acétate de plomb par l'acide carbonique : or, cela est très-douteux ; d'ailleurs le sulfate de potasse étant tombé à vil prix depuis qu'on en ob- tient une si grande quantité dans les fabriques d'acide nitrique et d'acide sulfurique, son produit serait loin de compenser la consommation du carbonate de potasse. 36. Observations sur le chlorure d'or et de sodium ; par M. Figuier, pharmacien (An. de Ch., t. XIX,
P. '77)Si l'on aj oute 2 gros de chlorure de sodium à une
dissolution d'une once d'or dans l'eau régale, et si l'on rapproche la liqueur au point de ne peser que 4 onces, elle donne par le refroidissement des cristaux très-réguliers, ayant la, forme d'un prisme quadrangulaire allongé, d'une belle couleur jaune orangée. Ces cristaux jouissent des pro-
priétés d'un véritable sel triple, et il est impossible de les considérer comme un simple mélange
de chlorure d'or et de chlorure de sodium. ils sont inaltérables à l'air; ils ne sont pas décomposables par l'eau. Exposés à l'action du feu , ils
abandonnent d'abord de l'eau, et bientôt ils se fondent. A une chaleur rouge, ils commencent à