Annales des Mines (1823, série 1, volume 8)
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1) :EFFETS 1)YNAJUIQUES.
FREIN POUR LA. 'MESURE
8: Pl. 2 de ce Traité. Il a appliqué ce frein sur l'arbre tournant de la machine à vapeur, et a maintenu la branche LK, chargée d'un poids donné, dans une position horizontale. On satissen té
pour la vitesse moyenne de 16-1.i tours par minute, cet effet était par heure de 14 .3j- chevaux vapeur, sa valeur correspondante à la vitesse de 18 tours par minute, est à peu près 15 -A- chevaux vapeur. Ayant augmenté la résistance utile provenant du jeu des pompes, de la résistance factice du frein, il est entendu que, dans l'expérience de M. de Prony, on a aussi augmenté la puissance de la machine par l'élévation de la température de l'eau de la chaudière, et qu'on a réglé approximativement le poids et le levier du frein . d'a-
fait à cette condition, en rapprochant plus ou moins les mâchoires K L, M N, au moyen de deux vis qui les traversent, Dans cette expérience, la résistance factice du frein s'ajoute à la résistance du jeu des pompes, et pour la calcul.er, il suffit de connaître : 1°. le poids suspendu à la branche horizontale du frein ; 2°. la distance de l'axe de rotation de l'arbre à la
verticale passant parle point de suspension du
poids. M. de Prony nous apprend que le poids était de 70 kilogrammes ; que la verticale chi centre de
gravité de ce poids passait à 2in,214 de l'horizontale , qui sert d'axe de rotation 3 enfin que l'arbre tournant faisait dix-huit révolutions par minute. La circonférence sur laquelle est situé le point de suspension du poids étant de 4on,4 de (liamètre, de t4mètres en cléveloppement,le point
d'application de la force qui agit tangentiellement à la même circonférence pour faire équi-
libre au poids, décrit par minute dix-huit fois 14 mètres, et par heure 15120 mètres. Multipliant cette longueur par 7o kilogrammes et divisant par mille, pour avoir des unités dynamiques, cha7 cime de i000 kilogrammes élevés à un mètre, on a t o58 pour . le nombre de ces unités. Cet effet partiel est équivalent à celui de quatre chevaux vapeur, chacun de 250 unités_ par heure, ou çle 3 -A- chevaux, chacun de 288 unités dans le même temps (1). Il s'ajoute à l'effet utile qui cor)
Il est
indifférent qu'on prenne pour la force du
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Tespond àlavitesse de rotation de l'arbre faisant 18 tours par minute, et M. Girard ayant observé que
près la force élastique de la vapeur , en ayant soin de ne pas dépasser les limites au-delà desquelles on pourrait occasionner la rupture des parois de la chaudière. -
Obserpations sur l'application du frein à la mesure des effets dynamiques des arbres toutnans.
I. On voit, par l'extrait précédent, que, dans l'expérience de M. de Prony, le frein embrasse l'arbre, et tournerait avec lui, si le poids suspendu à Sa branche horizontale ne le maintenait en équilibre. Cet appareil ne seraitil pas d'un usage phis commode, si l'on substituait au poids la tension du ressort d'un dynamomètre, qu'on attacherait d'un bout à la branche du frein et de cheval vapeur 250 ou 3oo unités dynamiques ; mais ce qui est important pour l'estimation d'une machine à vapeur, c'est de connaître le temps nécessaire pour la production de cette force , et le rapport du nombre d'unités dynamiques qui ex Triment sa valeur, à la quantité de charbon employée pour l'obtenir.