Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1823, série 1, volume 8)

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sun LA GEOGN' OSIE

bancs inférieurs appartiendraient d'abord au quadersandstein .et plus bas au muschellialk res. 4 et 5 de la présente notice ) , formations qui paraissent n'être pas bien prononcées ici, et qui se lient intimement les unes aux autres. 2.. SchisUne marne argileuse, grise, schisteuse, à feuiltes marneux lets horizontaux, se trouve immédiatement augris. dessous du calcaire à gryphites ; elle me- paraît

former la suite de ce calcaire, dont les parties inférieures prennent déjà une contexture schistoïde : on voit quelquefois des cristaux aplatis de sélénite entre les feuilles de ce schiste. Je n'y

ai point encore remarqué de matières organiques ; l'épaisseur de ces schistes n'est jamais fort considérable , souvent elle est très-faible. Il rentre par couches subordonnées et dans le calcaire à grypintes et dans le quadersandstein. 3i. Grès su. périeur.

B. Formation du qztadersandstein. J'assimile le système no. 3 au quadersanddein, parce qu'il est superposé au muscheMalh et se lie avec lui d'une manière qui fait présumer qu'il lui est immédiatement subséquent, et que d'ailleurs ce système se continue jusque vers le Luxembourg, où il est beaucoup plus développé , et généralement admis comme étant le véritable quadersandstein. Ce système est composé de grès et de passages insensibles, allant, soit jusqu'à un calcaire presque pur et même à une oolite, soit jusqu'aux schistes précédens. Ces roches, dont je vais décrire les prin,

cipales variétés a, b, e, sont séparées quelquefois 'en banc 4 par les mêmes schistes, dont la puissance est fort variable ; d'autres fois, le passage de l'un à l'autre est col) tinu. Non loin du

DES ENVIRONS DE VI.

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télégraphe de Vie, on voit a superposé sur b, et b paraît superposé sur C: il paraît que le plus souvent ces trois roches se mêlent les unes aux autres.

C'est là, je pense, le quadersandstein pro-

prement dit : dans les environs de Vie, il est formé de plusieurs bancs , chacun de oin,5o à

riL d'épaisseur ; c'est un grès composé de grains de quarz très-fins et égaux, adhérens peu entre eux : on n'y remarque point, ou très - peu , de ciment; le plus souvent il ne contient aucune autre substance, cependant il renferme en quelques 'localités des cailloux quarzeux de 5 à 20 millimètres de diamètre. Des paillettes de ,mica blanc y sont disséminées quelquefois; M. Levallois y a vu des pyrites. A Petoncourt , ce grès a un ci-

ment peu abondant, calcaire et parfois ferrugineux : sa couleur est jaunâtre, parfois pointillée de brun ; d'autres fois il est bigarré. Je n'ai trouvé d'autres indices d'êtres organisés dans cette roche, que quelques petits corps cylindriques, striés, peu distincts, et très-rarement un bivalve, qui paraît être le même que celui de la roche b. Ce grès est employé comme pierre à bâtir dans

les environs de Vie; on le pile aussi pour en faire du sable pour les mortiers. Cette roche est composée des mêmes grains de sable que la précédente, mais bien plus rares et agglutinés par un calcaire grenu, d'un blanc bleuâtre, qui forme la matière dominante de la pierre, la rend dure et compacte, et fait qu'elle paraît fréquemment n'être qu'un calcaire cristallin, grenu, blanc, bleuâtre, où l'on ne découvre les grains de sable que par l'action de l'acide.