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SUR LA GEOGNOSIE

Ce calcaire renferme en quelques points et parallèlement à la stratification, une quantité innombrable de coquillages bivalves d'une seule espèce, qu'il est difficile de déterminer, parce qu'on n'en voit pas bien la charnière; il est équivalve , transversal, paraît n'avoir pas de dents à la charnière, et a de petites côtes transversales. On y trouve rarement des parties noires, brillantes ayant la contexture du charbon de bois et parfois un peu de mica. La fréquence des lits de coquillages donne une apparence schistoïde à cette roche. c. Le calcaire b prend en plusieurs points, près da télégraphe de Vie, de petits globules oolitiques, à couches concentriques et à surface lisse, composés d'une substance blanche, jaunâtre, terreuse et qui paraît argileuse : quelquefois dans le même échantillon on voit des parties de calcaire pur, d'autres qui ne contiennent que peu de glo., et d'autres, où elles sont si abondantes que la roche devient une oolite. Cette dernière

paraît former des assises assez fortes, placées sous les roches a et b, à l'est du télégraphe. La pâte calcaire devient aussi parfois ferrugineuse. Je n'ai point vu de pétrifications dans cette oolite

La roche a, sans ciment ou avec peu de ciment calcaire, est la dominante et celle qui se retrouve le plus constamment. L'épaisseur de la formation du quadersandstein n'est jamais très-considérable aux environs de Vie, cependant elle dépasse souvent 15 mètres. 7-En d'autres lieux, comme à Hettange , près

Thionville ( Moselle ), les grès des assises a et b sont disposés en couches alternantes avec plusieurs autres variétés de grès et sans bancs in-

DES ENVIRONS DE VIG.

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termédiaires de schistes marneux, mais entremêlés de grès schisteux, micacés, à ciment argileux, et renfermant des impressions végétales et des veinules fort minces de lignite. A Kedange ( Moselle ), où M. de Gargan a vu la même formation , les différentes variétés du grès et le calcaire grenu b passent les uns aux

autres; le calcaire ne s'y trouve qu'en masses aplaties, renfermées dans les couches du grès. Dans ces localités, les grès argileux ou calcaires sont parfois très-riches en coquillages bivalves, tels que peignes, modioles, etc., etc. Ces grès paraissent correspondre à ceux des environs de Lons-le-Saulnier cités par M. Char-

haut sous le nom de grès siliceux (i), lesquels seraient moins prononcés et moins puissans qu'ici,

et ne formeraient que la trace du terrain du quadersandstein. Dans le canton de Bâle, il paraît qu'on les retrouve également, et plus puissans qu'aux environs de Lons-le-Saulnier; on y trouve également des indices de lignite et même des impressions de fougères (2).

J'ai trouvé le grès a au-dessus du terrain sa-

lifère de Saulnot (Haute-Saône); on retrouve encore ces grès en plusieurs points des départemens de la Haute-Saône et du Bas-Rhin, clans une position semblable, c'est-à-dire au-dessous du calcaire à gryphites ou au-dessus du muschelkalk. (i) Annales des Mines. Vol. IV, pag. 585. (2) BeitrceÉ,,-e zur geognosie von Peter Mérian. Bâle 1821.

Vol. I, pag. 36 et suivantes.