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Annales des Mines (1823, série 1, volume 8)

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DU DÉPARTEMENT DE

SUR LA GÉOLOGIE

roïde des communes de Saint-Félix et de MonCalcaire de Concoures.

taigu. J'arrive au terrain calcaire. Je parlerai d'abord

du Causse de Concoures. Eensemble des bancs calcaires qui forment ce plateau.' n'a qu'une épaisseur peu considérable. Immédiatement audessus du grès est une assise de calcaire jaunâtre : sa cassure est inégale ; il est rempli de petits points verts analogues à ceux que l'on rencontre dans lès bancs inférieurs de la craie ; on y :trouve beaucoup de coquilles bivalves peu distinctes, et difficiles à détacher de la masse. Au- dessus est un lit de marnes schisteuses d'un blanc verdâtre, rempli de petites lamés minces de chaux carbonatée, qui ressemblent assez à des débris de coquilles ; au-dessus des marnes viennent des assises calcaires semblables 'à 'celles du dessous, sauf qu'on n'y trouve pas de points verts. .stratification est en général horizontale : près des vallées les couches sont inclinées ; niais cela .paraît être accidentel. On observe à la sut'face du terrain- un ,grand nombre d'entonnoirs naturels ,quelquefoiSfort. larges, et dont le fond -est la partiel:a plus fertile de ce plateau. Le sol est rocailleux, presque par-tout absolument dés. couvert : il produit du froment ; on y manque

Affrique jusque dans le département dela Lozère. Ce plateau est découpé par des vallées profondes, dont les principales sont celles du Tarn et de la Dourbie qui se réunissent à Milhaud. La stratification des couches calcaires est Open-près horizontale , les pentes a pic permettent de l'observer facilement; en suivant les vallées du Tarn, dé la Dourbie et du CernOTI , voit les bancs calcaires alterner avec des schistes noirs bitumineux, renfermant beaucoup de pyrites et un grand nombre de coquilles , sur-tout des bélemnites et des ammonites, qui sont souvent transformées en pyrites. Au. milieu de ces schistes sont disposés assez réagailièrement, sur des lignes horizontales, de gros rognons calcaires arrondis. La cassure de ces masses est conchoïde, très-évasée, parsemée de petites paillettes cristallines éclatantes ; la couleur est gris de fumée

foncé. Ces rognons se décomposent quand ils

sont exposés à l'air ; la décomposition se propage

de la circonférence au centre , de telle sorte qu'en les cassant, on voit- les couches voisines de la surface de couleur jaune, tandis que l'intérieur est gris de fumée. Ces rognons, par leur

d'eani iule grande partie de. l'année. Tout ce plateau repose :sur le grès bigarré. Je né l'ai vu recouvert titillé Part. Je dois ajouter, d'après les renseignemens que M. l'ingénieur Dubose a bien voulu- nie donner, -

qUe l'on trouve :sur certains points des ammo. Wtes ét:desbélemnite.s-, et quelques veines minces de jayet calcaire dit iniand , et La formation calcan,e a f--)r; .

Larzac.

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dans tonte la partie sud-est de l'Aveyron , une puissance beaucoup -plus considérable qu'entre le Lot et l'Aveyron. Elle constitue le plateau du Larzac, qui s'étend de l'ouest à l'est , depuis St.-

.,

Gisement.

VEYRON.

.

cassure et leur position, rappellent le fer carbonaté argileux des mines de houille. de On remarque encore dans ces couches des calcaires. Ce sont schistes d'autres masses espèces de solides de révolution dont l'axe est est placé un tube ordinairement pyriteux; L'axe perpendienlairement à la direction des couches