Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1823, série 1, volume 8)

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MINES ,D'ÉTAI

Stocliwerk d'Altenberg et des filons qui l'accompagnent, de leur exploitation, de la préparationmeca nique et du traitement métallurgique de lents minerais ; après quoino us décrirons la mine de Zinnwald , celle de Geyer, les différentes Mines en filons des autres districts; enfin nous terminerons par dire quelques mots des mines d'étainde lavage.

MINES -D'ÉTAIN D'ALTENBERG (1). La contrée d'Altenberg-est située sur le penchant Aspect phynord de la chaîne de l'Erzgebirae b à une lieue et sive. demie environ de son faîte. Elle présente dans sa

partie septentrionale une suite de monts qui s'é-

lèvent assez rapidement jusqu'aux phis hauts poiles sur la frontière de Bohème, et se lie dans sa partie septentrionale à la contrée de Freyberg par une suite de -collines qui s'abaissent insensiblement. Des ravins plus ou moins profonds, des ruisseaux courant sous différentes directions et

allant tous se jeter dans la Miiglitz , divisent ce

pays en monts séparés, qui portent tous des

noms particuliers. Le principal ruisseau est le Geyssings-Bach, qui prend sa source près de Zinnwald , coule d'abord du sud-est au nordouest, puis du nord-est au sud-ouest, traverse dans cette

direction la petite ville de Geyssing et se jette dans la Miiglitz, à Lauenstein. La vallée dans laquelle coule ce ruisseau est la plus profonde des environs, elle forme la séparation entre la contrée de Zinnwald et celle d'Altenberg. Le second

ruisseau qui arrose ce pays est le Tiefénbach , (s )Les différentes mesures dont On s'est servi dans ce mémoire sont celles mêmes usitées dans toute la Saxe ; savoir: m-,98 2°. Le quintal poids de mine 1°. La 5 35. 3'. L'écu du Reiin liv. poids de mine d:damier= 24 gros =288 liards =3F194.

D'ALTEIVBEEG.

qui prend sa source au pied du

5t9 Kahlenberg- ,

coule de l'ouest à l'est, passe au pied de la ville d'Altenberg et va se joindre au ruisseau de Geyssing , près de la ville de ce nom. Ce dernier ruisseau forme une division de la chaîne, dont la partie qui est au nord se nomme iVezfang, et dont la partie sud comprend le Raupenest et le fFinterwaldgebirge , .auquel se lie encore plus vers le nord-ouest le Kahlenberg , le plus haut point de la contrée. Le mont Neufang, de forme oblongue, a son faite parallèle à celui de la chaîne

et des pentes douces des deux côtés; à son milieu, il offre une grande excroissance conique nommée Geyssingsbeig ; c'est lui d'ailleurs ,qui renferme

les belles mines d'étain qui ont rendu cette contrée célèbre. Les environs d'Altenberg sont d'un aspect peu agréable : des sapins élevés couvrent les plus grandes hauteurs; des prés, des terres labourables, couvrent les parties les plus basses ; mais l'aridité du sol , jointe aux vents et aux pluies qui règnent, la plupart du temps, dans ces

lieux, font que le cultivateur voit souvent ses espérances détruites. Peu de rochers affleurent au jour sur les dif r onst dut on férens monts d'Altenberg , et sans de nombreux géologique. travaux d'exploitation , on aurait peine à con;

naître leur structure intérieure. Déjà un grand

nombre de minéralogistes qui ont visité ces travaux ont donné des descriptions assez exactes et assez conformes entre elles des diverses roches

qu'on y rencontre ; mais à l'égard de leur 'âge relatif et de leur ordre de superposition, ils ont émis beaucoup d'opinions diverses et ont élevé beaucoup de doutes, que le plus ou le moins de

,distinction des strates, le plus ou moins d'altération des parties, l'espace trop limité des excava-