Annales des Mines (1823, série 1, volume 8)
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MINES D'eAlN
irrégulière et sont entre elles, ont Une cassure
douces au toucher. métalliques les plus Après l'étain, les minerais le fer oxidé abondans sont : le fer arsenical, le mélange de ces subsle cuivre sulfuré, et c'est stan nifères qui nécessite le tances avecles minerais leur parfaite purigrillage de ces derniers pour se montre ou disséminé fication. Le fer arsenical le fer oxidé rouge argiou en parties massives ; des masses assez leux forme en plusieurs points
sulfuré, il est considérables : quant au cuivre chloriteuses , dans les parties fréquent sur- tout dans toute la roche, que et tellement disséminé il donne lieu à des dans les étages inférieurs du cuivre de cuivreuses dont on retire
sources cémentation. trouvent en moindre Les autres métaux, qui se cela même aucune inproportion et n'ont par mécanique, sont: le fluence sur la préparation fer oligiste molybdène sulfuré (wasserbley);20 .le schwefelkies
(éisenglanz); 50. le fer sulfuré ou 40. le bismuth natif. sulfuré se montre également Le molybdène et chloriteuses. Dans dans les roches quarzcuses grandes lamelles et les roches de quarz pur, en roches chloriteuses , au aussi en masse ; dans les lamelles et jamais que contraire , toujours en
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qui traversent dans les petites veines de quarz ces roches. molybdène sulLe fer oligiste , analogue au la roche que furé; tant par sa disposition dans comme ce dernier, par sa proportion, se trouve, veinules dans le quarz ou en lamelles et petites et druses du zwitter; ou cristallisé dans des fentes couleurs d'iris, il offre d'ailleurs de très-belles qui le font rechercher des amateurs.
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Le bismuth se trouve ordinairement clans les parties les plus chloriteuses ; il y est, ou à l'état natif, en lamelles d'un jaune de cuivre, disposées régulièrement les unes sur les autres et offrant souvent l'octaèdre régulier; ou à l'état sulfuré, en rayons divergens de couleur jaune clair. Ce minerai est au reste très-rare maintenant. Le fer sulfuré et le wolfram sont aussi trèsrares dans les roches duStockwerk, et ne s'offrent jamais que disséminés en toutes petites parties ; enfin on trouve encore dans la masse du Stockverk du jaspe rouge, de la calcédoine, de faméthiste et de la chaux fluatée cubique, violette. Avant de passer à la partie de l'exploitation, Essais à let indiquons d'abord la manière de reconnaître si sebile' une roche est susceptible d'être exploitée avec avantage. Cette recherche se fait au moyen d'une sébile allongée, ayant la forme d'un fond de bateau :le plus souvent elle s'effectue sur des zcvitter,
minerais qu'on a fait préalablement griller dans les feux de l'exploitation, parce que la séparation est alors bien plus complète et le résultat plus sûr. Quelquefois aussi lorsqu'on veut savoir de suite ce résultat, on opère directement sur
des minerais non grillés. Dans les deux cas
on écrase les morceaux de zwit ter sur une pierre dure de granite on de quarz , à l'aide d'un lourd
marteau ; on les broie à trois reprises, de manière à obtenir une poussière qui ne crie que légèrement sous le doigt : l'ouvrier prend alors une pleine main de cette farine, qu'il met sur la sébile et délaie dans un peu d'eau. Tenant alors de la main gauche, et le bras fortement tendu, cette augette à 6 pouces de son corps et sous une légère inclinaison, il la ramène vers lui et la frappe fortement contre le pommeau de la main droite