Annales des Mines (1823, série 1, volume 8)
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D ALTENDER G.
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MINES D'ÉTAIN
dont l'autre, haute de 2 pieds, est distante de 2 pieds 4 pouces de la première. Cette caisse, qui s'élève jusqu'au plancher de la chambre du bo-; card , sur lequel on met le minerai, y commu-
nique par un trou de 12 pouces carrés, par
lequel on fait tomber ce minerai. Sa tige porte à l'extrémité près de l'auge une pièce de bois verticale, haute de 6 pieds et épaisse de 2 pouces, sur laquelle vient frapper un mentonnet appliqué dans la rainure du dégrossisseur, à 8 p-eds 8 pouces de hauteur. Par ce choc, les minerais, de la caisse roulent par le canal creux dans l'auge ; leur entraînement est d'ailleurs facilité par le petit courant d'eau qu'on y fait arriver.
L'eau nécessaire aux auges et caisses de bocards est prise dans le canal communqui amen efeau sur les roues. Ce canal offre, à cet effet, une ouverture
de 8 p.. de largeur, qu'on ouvre plus ou moins à l'aide d'une vanne. En général, quand toutes les batteries sont en activité, la vanne est élevée de 2 à 5 pouces l'eau sortant par la vanne se rend par un conduit vertical dans un canal en bois. de 6 pouces de largeur et 6 pouces de profon-
deur, appliqué contre la muraille. De là une
grande partie se rend, par des conduits inclinés,
dans des canaux de 6 pouces de largeur et 4
pouces de profondeur pratiqués sur le sol même de l'atelier, près des auges, auxquel:es ils communiquent par deux ouvertures de 4 pouces en carré, situés en face des pilons dégrossisseurs de chaque auge. Une autre partie très-faible de l'eau se rend par d'autres canaux en bois dans différentes caisses. D'après la nature des minerais, on doit généra3°. de, rè-
ire_ lement bocarder à grain fin. Les matières les plu.>
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cardage.
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faciles à bocarder sont celles argileuses ou ferrugineuses ; les plus difficiles, celles quarzeuses.
Dans une bonne marche , les pilons doivent avoir 48 levées par minute. Quand on a assez d'eau , on bocarde jour et nuit, et avec 5 batteries, on passe soixante voitures de minerai en trois jours Un ouvrier est chargé seul de la conduite des bocards; il doit : Ici.. Varier les eaux d'auge et de roue; entretenir la roue dans la vitesse convenable ; faire que
l'eau de l'auge soit toujours en rapport avec le nombre. des auges, et coule uniformément dans toutes; 20. Entretenir les caisses de minerai, ne pas trop les charger ; car alors l'auge se remplit trop, et diminue la force du bocardage. il ne faut pas
non plus qu'elles soient trop vides , car alors l'auge n'étant pas fournie use son sol, et occasionne une perte de temps ; S.. Graisser les tourillons des roues; 40. Désemplir les canaux, veiller à ce qu'ils aient toujours des grains uniformes, à ce qu'ils se remplissent toujours dans le même temps, à ce que
l'eau n'entraîne point de matières métalliques hors des labyrinthes, toutes marques d'un bon aller de la machine ; 5. Aider le maître laveur (steiger) à réparer les parties du bocard qui en ont besoin. Ce garçon reçoit un écu Io gros par semaine. .L'emplacement des canaux où se déposent les
4.
De la
SCIlliChS provenant du bocardage des minerais, cominite des
et celui ou on les entasse pour les livrer ensuite à la laverie, a ordinairement 3o pieds de longueur, 20 pieds de largeur, et 15 pieds de hau-
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