Annales des Mines (1823, série 1, volume 8)
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DE L'INDUSTRIE FRANÇAISE. SUR LES PRODUITS MÉTALLURGIQUES
quoique, dans les essais, les échantillons soumis
à la comparaison n'aient pas obtenu les premiers rangs ; ils méritent d'are distingués
tels
sont,
MM. Aubert et Somborn , à Boulay, Moselle
( no. 718 );. MM. Leger et Emon , à Chaville, Seine-et-Oise
(n°. to65); M. Pupil, à Paris (no. 890) ; M. Renard, à Paris (ri'. 258)-; M. Dessoye, à Brevannes, Haute-Marne (ho. 564) Scies.
Les scies, pour convenir à leurs diverses destinations, doivent réunir la qualité de la matière, l'exactitude des formes, la netteté de surface des lames, une disposition des dents qui soit appropriée au service; enfin, la faculté d'ouvrir promptement cette voie étroite, à parois lisses, qui est connue sous le nom de trait de scie, et de résister long-temps à cet usage. MM. Coulaux et compagnie, de Molsheim, Bas-Rhin ( n°. 773), ont présenté des scies laminées et trempées qui ne laissent rien à- désirer.
Parmi ces produits variés, dont il a déjà été fait mention dans la première /partie de ce rapport, on remarque de grandes scies, dites passepartout, qui sont destinées à couper les arbres en travers. Dans ces outils, dont les dents sont disposées sur une ligne courbe, les lames, quoique fabriquées au laminoir, sont renflées au milieu de leur épaisseur, c'est-à-dire au sommet de l'arc tranchant, afin d'ouvrir le passage, tandis que les extrémités et le dos sont plus minces, afin de faciliter la voie. Cette manufacture fournit annuellement à la consommation de la France et des pays
étrangers i4000 douzaines de scies de toutes
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longueurs, et 59760 douzaines , tant de scies laminées et trempées, que de ressorts d'horlogerie. Nous reviendrons ailleurs sur les nouveaux progrès que présente l'industrie de MM. Coulaux, au sujet des outils divers que leurs beaux établissemens foternissent en abondance. MM. Peugeot frères, et Salin, à Hérimoncourt, Doubs (no. 764) , occupent environ quatre-vingts ouvriers à fabriquer des lames de scies et d'autres objetsla minés, de fer et d'acier; ils préparent aussi des ressorts pdur l'horlogerie. Les produits de cette usine ont reçu de grandes améliorations depuis 1819, époque- à laquelle MM. Peugeot, obtinrent une médaille de bronze pour avoir ex-' posé d'excellens aciers. MM. Aubert et Somborn , à Boulay, , Moselle
(n-. 718), déjà mentionnés au sujet des limes, fabriquent de bonnes scies et d'autres outils, dans une usine qu'ils ont réeérnment établie en ce lieu. M. Mongin, à Paris ( no. 1250), a déjà été cité dans ce rapport, pour des scies de forme circulaire, et pour des scies à mécanique. Au moyen de ces dernières, on obtient, dans l'épaisseur d'un pouce de bois, vingt-cinq feuilles de placage.
tôle et le fer - blanc doivent être ductiles en même temps que fermes, élastiques et pro- La
prés à prendre, sous le marteau, toutes les formes qu'on se propose de leur donner. A ces qualités le fer-blanc doit joindre l'éclat métallique de l'é-
tain pur, et une surface parfaitement unie. Pour essayer la ductilité et la fermeté de la tôle et du fer-blanc, on a d'abord plié les feuilles sur leurs angles avec une pince, et on les a redressées sous le marteau. Ensuite, on a fabriqué avec ces feuilles, sous le marteau, divers objets,
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