Annales des Mines (1823, série 1, volume 8)
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SUR LES PRODUITS MÉTALLURGIQUES
manufacture du même genre, dont les produits sont aussi de bonne qualité, mais jusqu'à présent en quantité moindre. Toiles m éDans les toiles métalliques, dont nous avons talliques. déjà rappelé les principales destinations, on désire une contexture égale, qui soit bien proportionnée aux divers objets pour lesquels on les emploie. Non-seulement les toiles exposées satisfont en général à ces conditions, mais encore on remar-
que un véritable luxe dans certains produits de ce genre ; comme, par exemple, dans un gilet de tissu métallique et dans certaines toiles de métal, qui semblent rivaliser de finesse avec la batiste. M. Roswag fils, à Schelestadt , Bas- Rhin (n°. 147), obtint en 18o6 une médaille d'argent, qui fut honorablement rappelée en 1819. On remarque en 1823 le fini précieux de ses tissus métalliques.Parmi les échantillons exposés, il en est un dans lequel chaque poiice carré contient cent vingt-huit fils de métal sur la longueur, autant sur la largeur, et par conséquent seize mille trois cent quatre-vingt-quatre mailles. M. Gaillard, à Paris (if. 1490), a exposé quarante-deux échantillons de toiles métalliques ; ils prouvent que ce fabricant est toujours digne d'une médaille d'argent qui lui fut décernée en 1819. M. Henri Stammler, de Strasbourg, Bas-Rhin. (no. 776), présente aux regards da publie uu. gilet de métal, que les curieux admirent, et plu- sieurs tissus délicats qui attestent la perfection de ses produits. Ce fabricant a donné une grande extension à sa manufacture depuis l'exposition de 1819, par suite de laquelle une médaille de bronze lui fut décernée.
DE L'INDUSTRIE FRANÇAISE.
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M. Saint-Paul, à Paris (no. '477), est dans le même cas ; il a fait preuve de la même industrie en 1823; il mérite la même distinction. M. George Stammler, de Strasbourg, Bas-Rhin ( no. 984), mérite d'être distingué pour la belle exécution de "divers objets en tissu métallique. MM. Denimal et Miniscloux, à Valenciennes, Nord ( n°. 686) , fabriquent des tissus métalliques dont la bonne exécution est digne d'éloges. Les produits des fabriques de clouterie sont aussi variés que les besoins des arts qui les emploient. C'est d'après leurs diverses destinations, que les clous doivent être fabriqués , tantôt avec
un fer doux et nerveux, tantôt avec un métal
roide, et se recommander par telle ou telle forme, par telle ou telle dimension , par telle ou telle façon de la tête et de la pointe. Codime il faut que les clous puissent être répandus dans les ateliers avec une certaine profusion , la modicité du prix est un titre de recommandation pour les produits de ce genre ; c'est
par conséquent un mérite, que de fabriquer de bons clous par le moyen .de machines qui économisent la main-d'oeuvre, si d'ailleurs les clous
obtenus sonkaussi bons et à meilleur marché que les clous fabriqués par les procédés ordinaires. M. Fontaine, à Authie, Somme ( no. 5o4), est dans ce dernier cas; il expose une série très-étendue de clous fabriqués par les procédés ordinaires.
La modicité des prix de ce fabricant fut déjà remarquée, en 1819, dans notre rapport au jury central.Depuis cette époque, M. Fontaine a augmenté l'activité de sa manufacture, en perfectionnant ses produits. Il fabrique annuellement 3oo quintaux métriques de clous ; il occupe
Clouterie.