Annales des Mines (1825, série 1, volume 10)
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SUR L'EMPLOI
DES LAMPES DE SURETÉ.
son habit une lanterne contenant une lampe ou
et fournir aux poumons de l'air réduit à la densité ordinaire, et qu'ils puissent aspirer comme dans leurs fonctions habituelles. Bornons -nous à faire observer que la position du réservoir en avant de la poitrine ne permet delui donner que peu de hauteur et peu d'épaisseur, afin que
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une bougie, et qui reçoit l'air expiré par les
poumons, comme nous l'avons précédemment indiqué (1). L'homme ainsi armé peut alors descendre sans
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crainte dans un puits plein de gaz méphitique, et s'avancer d'un pas assuré jusqu'au fond des chambres d'exploitations; il pourra y agir librement et sans gêne. Mais il devra se hâter; ses instans sont comptés, il faut que là petite provision d'air qu'il porte avec lui lui serve encore pour se retirer. La nécessité de ne donner que dé petites dimensions au réservoir qu'on doit porter avec soi a fait imaginer qu'on pourrait augmenter conpar la compression. la quantité d'air à la pour qu'il servît plus long temps tient , respiration. C'est dans cette vue que M. A. G. a
l'homme qui le porte ne soit jamais gêné dans ses mouvemens et qu'il puisse, au besoin, se baisser jusqu'à terre. Il serait plus commode de le porter à dos, ce qui d'ailleurs permettrait de lui donner plus de volume. Ajoutons que si l'on voulait augmenter encore la provision d'air par une plus grande compression, on ne pourrait le faire qu'en augmentant en même temps la résistance et le poids desrparois du réservoir.
proposé (2) de condenser l'air au tiers de son volume ordinaire, dans un réservoir en cuivre laminé, fortifié par des bandelettes de fer, et qu'on porterait appliqué sur la poitrine comme un plastron. Il est évident qu'on pourrait ainsi augmenter la provision d'air sans faire varier la capacité du réservoir (3). Mais il faudra régler l'écoulement de l'air, dont la vitesse et la densité diminueront sans cesse depuis le commencement jusqu'à la fin,
Lorsqu'on prévoit qu'il faudra rester dans une atmosphère méphitique plus long-temps que ne le permet le réservoir dont ,nous venons de parler, on doit employer un réservoir d'une capacité plus grande. On peut lui donner 2 mètres de longueur, 5 décimètres de largeur et 85 centimètres de hauteur. Sa capacité sera ainsi de 85o décimètres cubes ; il pourra passer facilement dans les p.-
Voyez ci-dessus la page 43. Voyez aussi lafig. 5.
Voyez le Journal des mines, t. XXXII, page 72 et suiv.
L'air étant comprimé au tiers de son volume ordinaire, cette provis,on ne sera que doublée, parce que les deux tiers seulement s'écouleront par le tube respiratoire,
DEUXd.ME CAS.
Réservoir porté sur un chariot de mineur.
et que l'actiofl des poumons sera insuffisante pour aspirer le dernier tiers. Il est vrai que, dans ce cas, on pourrait faciliter cette aspiration en ouvrant par un robinet une communication avec Pair ambiant; mais le mélange qui se ferait alors ne pourrait pas être respiré sans danger, s'il contenait un dixième de gaz acide carbonique.
Tome X, -lre. livr.
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