Annales des Mines (1825, série 1, volume 10)
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Sus L'EmPr.oi
en eussent aussi quelques-uns â leur disposition : il n'arrivera que trop souvent qu'ils pourront être employés pour porter des secours aux ouvriers asphyxiés dans les caves, les égouts et les puits. Je vous prie de me faire connaître les noms des propriétaires- de mines qui se distingueront par leur zèle et leur empressement à multiplier, sur leurs exploitations , tous les moyens de précautions et de secours que réclame la sûreté des omm es.
Je solliciterai les récompenses du gouvernement : 1°. pour tous ceux qui ajouteront quelques perfectionneieens aux appareils respiratoires, ou qui en rendront l'emploi plus facile et plus sûr ; 2°. et sur-tout pour ceux qui, à l'aide de ces moyens, auront eu le bonheur de rappeler à la vie les ouvriers frappés d'asphyxie au fond de leurs ateliers souterrains. Mais il est du devoir de l'Administration de prévenir, autant que possible, les accidens. Plusieurs Préfets ont pris des arrêtés spéciaux pour obliger les exploitans à faire employer les lampes de sûreté dans les mines où l'on peut redouter l'explosion du gaz hydrogène. J'ai approuvé ces arrêtés, ils ont eu les plus heureux effets ; et telle mine, qui naguère n'avait pas une lampe
de sûreté, en compte deux mille aujourd'hui. Les exploitans eux-mêmes bénissent les effets de la mesure qu'on leur a imposée.
Je vous invite, M. le Préfet, à prescrire les mêmes dispositions , par-tout où il sera nécessaire, et à ordonner toutes les mesures de sûreté convenables pour l'éclairage et l'aérage des exploitations, après avoir entendu MM. les In-
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DES LAMPES DE SURET.
génieurs des mines. Le titre Il du décret du 3 janvier 1813 sur la police des mines vous donne toute l'autorité suffisante, et vous trouverez toujours l'Administration supérieure disposée à vous seconder. Je vous prie de m'accuser réception de cette instruction, d'en faire parvenir un exemplaire à MM. les Sous-préfets, et de la faire insérer dans
le journal du département et dans les feuilles publiques, s'il est possible. Comme une partie de l'instruction est applicable dans toutes sortes de travaux et de lieux, je viens de l'adresser à MM. les Ingénieurs des
mines et à MM. les Ingénieurs des ponts et chaussées. La constance de l'Administration ne doit point se lasser par les obstacles qu'elle rencontre. Elle
doit renouveler les conseils et les instructions, et s'ils ne sont point écoutés, ordonner ce qui est convenable et conforme aux réglemens : le bien ne s'opère que lentement ; la conservation d'hommes laborieux et utiles à la société sera prix de nos efforts répétés. J'ai l'honneur d'être, avec la considération la
plus distinguée, M. le Préfet, votre trèshumble et très-obéissant serviteur, Le Conseiller d'état, Directeur général des ponts et chaussées et des Mines,
BECQUEY. Pour ampliation : Le acide la Division des Mines, LA 1.1131ZY