Annales des Mines (1825, série 1, volume 10)
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CHIMIE.. EXTRAITS DE JOURNAUX.
sulfurique et l'acide oxalique il se produit de l'acide hydrocyanique et de l'ammoniaque. Nous avons essayé d'évaluer la quantité d'acide hydrocyanique qui se dégage lorsqu'on traite le fulminate d'argent par l'acide hydrochlorique. On a mis , fig. 6, un poids connu de fulminate (l'argent avec de l'eau dans un flacon à trois tubulures , posé dans un bain-marie, et on a ensuite versé de l'acide hydrochlorique par le tube .f sur le fulminate. Pour faciliter la volatilisation de l'acide hydrocyanique, on a fait passer dans le liquide un courant de gaz hydrogène fourni par le flacon a, dans lequel on entretenait un mélange de zinc et (l'acide sulfurique. Le gaz hydrogène traversait un tube d contenant des fragmens de marbre avec un peu d'eau, et s'échappait ensuite à travers une dissolution de nitrate d'argent contenue dans la cloche ,à pied e. Nous espérions obtenir du cyanure d'argent i-rnais à notre grande: siirprise, il ne s'est fet .aucune précipitation, quoique nous.nons fussions assurés que la même dissolution d'argent donnait un abondant précipité lorsqu'on y versait de l'acide 'hydrocyanique. 34.
Réactif pour le platine; par ',M. ,Sillirna-u. (Journal de effinan, t. VI, p. 376.)
Silliman.recoMmande Facide hydriodique comme le :rneilleuri'réactif pour reconnaître,:le platine en dissolution. Quelques gouttes donnent à une dissolution affaiblie une couleur rouge de
vin intense, ou une couleur rouge brune, qui -saviVe:par le repos Ce réactif agit..iVunenianière analoobue a; celle du protomuriate mais il est beaucoup plus sensible.
étain,
'77 DES ARMES A VAPEUR; PAR M. DE MONTGERY. ( EXTRAIT par M. BAILLET, Inspecteur divisionnaire au Corps royal des Mines. )
annonce, dès l'entrée, que les armes Origine anà vapeur ( qui ont fixé l'attention publique de- cienne des puis quelque temps ) ne sont pas d'une origine armes à vanouvelle ; que leur construction est entièrement f.17.n des L'AUTEUR
semblable à celle des fusils à vent, et que l'inven- des' nivan_t tion de ceux-ci ( attribuée à Ctesibius), remonte chines à vaà un siècle au-delà de notre ère (1). peur. Il pense qu'une machine à feu, de même date,
décrite par Héron', d'Alexandrie, a pu fournir l'idée d'employer la vapeur pour lancer des proje
les(12).
Il ajoute que toutes ces machines, et plusieurs
autres, connues des anciens , ont été completement otibliées,pendant les siècles d'ignorance et de ténèbres qui suivirent la chute de l'Empire rorriain ; que des fusils à vent furent fabriqués de nouveau peu après la renaissance des arts et des sciences (5); mais que les machines à vapeur ne reparurent que vers la fin du 16e. siècle et au commencement du 17e. (4).
(1) Veteres mathenzatici , page a63. LAMBECIITS Bib/i0 -
theca ccesarea, t. VII. (a) Spiritalia d Conznzandirzo ex grco imper in latin uns conversa, pag. 15. Pansus, 1583. Cours de phys. expér. et math:i par Muschenbroeck. Voyez De varietate rerum , par Cardan; la Raison des forces mouvantes, par Salomon de Caus, édit. de 1615 e162.4; et Le machine del signor Giov. Branca. Roana, 5629.
aiVoyez aussi une _Notice historique sur les machines ri
Tome X, ire. livr.
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