Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1825, série 1, volume 10)

SUR QUELQUES PARTIES

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perpositions se remarque encore quand on se dirige vers le village de Montlay, situé sur la pente des montagnes du Morvan. Près de ce village, la lumachelle exploitée est recouverte par une couTranchée du canal de ---.13ourgogne

dans le calcaire à gryphitcs.

che mince de psarnmite quarzeux ou grès, qui renferme quelques petites coquilles de la lumachelle. _La variété des couches qui composent le terrain de calcaire à gryphites proprement dit peut être facilement observée dans la plaine de St.-Thibaud,

où le lit du canal de Bourgogne, qui se soutient au même niveau dans une longueur de plus de deux lieues, se creuse à une profondeur plus ou moins grande, ou se construit même en partie au-dessus du sol , en raison des ondulations légères, mais sensibles, de la surface du plateau. En 1822, on creusait seulement la partie chi 'canal située au sud de la route de Dijon, près du hameau de Creusot : dans cette localité, les couches calcaires, toutes horizontales, excavées dans les parties élevées pour le lit du canal , et dans les parties basses pour les chambres d'emprunt où l'on exploite les matériaux de ses parois, diffèrent entre elles de couleur, de dureté, de con-

texture, ainsi que sous le rapport des fossiles qu'elles renferment. On y voit, à partir de la surface du sol, des marnes blanchâtres marbrées, assez dures, séparées par des marnes feuilletées, très-fragiles, les unes et les autres tantôt peu co-. quillières , tantôt, au contraire, pénétrées d'une grande quantité de fossiles, dont les plus abon-

dans sont' des peignes, des ammonites (i), et sur-tout une multitude innombrable de bélein-. nites , parmi lesquelles il est cependant extrême(i) Une de ces ammonites paraît être l'A. Bucklandi.

DE LA BOURGOGNE.

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ment rare de trouver une bélemnite entière. Audessous sont des argiles feuilletées noirâtres et bitumineuses, surlesquelles on remarque de nombreuses empreintes de fucus, des calcaires durs d'un bleu noirâtre, renfermant des fentes et des géodes tapissées de cristaux ou d'une 'substance noire pulvérulente d'apparence charbonneuse et quelquefois sans fossiles, quelquefois avec des ammonites et des gryphées arquées. Mais lorsque la tranchée devient plus profonde, en raison d'une légère élévation du sol, on voit les mêmes couches, qui, près de la surface, sont blanchâtres et assez tendres, devenir dures et de couleur foncée, et être recouvertes d'autres couches tendres et blanchâtres. Il semble donc qu'une partie des différences Influence de de couleur et de dureté. que présentent ces ro- Patmosphèches dépende moins de leur nature intime que 'Pa::

de leur proximité ou de leur éloignement cies atmosphériques. Les couches mar-

influences

neuses de dureté moyenne renferment des

moules d'ammonites assez grands, remplis de calcaire marneux, qui contient. de petits fossiles, et qui est pénétré de petites fentes tapissées de spath calcaire ou de blende (?). On observe quelquefois à la surface de ces ammonites des sortes de ramifications dendritiques, qu'on pourrait prendre pour des vestiges d'empreintes de feuilles. Dans la partie où la tranchée était la plus profonde,, au mois d'août 1822, j'ai observé, à un mètre et demi au-dessous de la surface, une couche argileuse, humide , brune, mêlée 'd'une assez gTande proportion de minerai de fer en felVir einneg7.aii.,(!se,

grains , et contenant aussi.nodules des irrégu- avec chaux liers d'une substance d'un blanc grisâtre ou jau- phosphatée.

nâtre, tendre, à cassure terreuse, happant for-

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