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Annales des Mines (1825, série 1, volume 10)

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SUR QUELQUES 'PARTIES

teillent 'à la langue, qui fait très-peu d'effervescence avec l'acide nitrique; qui est, dit-on, analogue à celle qu'on désigne, dans les forges de la Côte-d'Or, sous le nom de grappe, mais qui contient, d'après l'essai qu'en a fait M. Berthier, 0,74 de phosphate de chaux, et doit par conséquent être regardée comme une variété nouvelle de chaux phosphatée terreuse. Cette couche ferrifère, qui a environ un mètre d'épai,seur, renferme à sa

Spath

pesant'

partie supérieure des plaques arrondies de calcaire à gryphées. J'y ai reconnu aussi, sur les deux parois du canal , un petit amas aplati , de deux décimètres d'épaisseur, formé de spath pesaut laminaire, mêlé de spath calcaire et de parties terreuses et ferrugineuses. Le tout recouvre immédiatement des couches de calcaire bleu noirâtre dur, qui alterne avec des argiles feuilletées, noires , charbonneuses et bitumineuses ; niais la couche ferrifère semble être à-peu-près paral-

lèle à la surface du sol, et recouvrir, par couseTraversent quent, en gisement transgressif les couches calliions les caires. On voit même le spath pesant, mêlé de couches cal- spath calcaire et de minerai de fer, pénétrer vercaires.

ticalement en petits filons dans le calcaire. Ce gîte paraît donc appartenir à une formation bien postérieure à la formation calcaire ; mais son mélange de baryte sulfatée cristalline ne permet pas de le considérer comme appartenant aux formations d'ah vion. La couche ferrifère n'existe pas par-tout dans la plaine de Saint-Thibaud ; mais on la retrouve en plusieurs endroits , toujours immédiatement au dessous d'une couche superficielle, qui paraît liée à la. terre végétale. Je l'ai retrouvée dans la même position sur la pente du Morvan , dans le

village même de Montlay. On fonde sur cette

DE LA BOURGOGNE.

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couche l'espoir de l'approvisionnement d'un hautfourneau qu'on veut établir à St.-T hibaud ; mais le mélange de la chaux phosphatée avec le minerai

s'il est constant, sera peut-être un obstacle au succès de cette entreprise. Dans les chambres d'emprunt , qui sont creusées dans les parties les plus basses de la plaine on met à découvert et on exploite des couches noirâtres, dures, remplies de gryphées arquées (t), qui paraissent situées au -dessous de toutes les autres couches de la formation , et qui

alternent, comme auprès d'Avalon , avec des calcaires marneux, marbrés de gris et /de blanchâtre, renfermant peu ou point de fossiles.

Resserrées de plus en plus, à mesure qu'on avance vers le sud, entre le terrain granitique du Morvan et le terrain de calcaire blanc des montagnes de Langres, les plaines de l'Auxois , formées de calcaire à gryphées, se prolongent jusqu'un peu au midi d'Arnay le-Duc , ville qui est bâtie sur le granite de la vallée de l'Arroux. Au-

tour de cette ville , j'ai retrouvé , en un assez grand nombre de localités , à partir du granite le psammite quarzeux puis la lumachelle, puis le calcaire à gryphées. Ici , le psammite quarzeux , tantôt très-dur, tantôt assez tendre,, contient souvent encore des cristaux de feldspath et des mouches ou veinules de spath pesant ; mais je n'y ai reconnu aucune trace de corps organisés. Dans une carrière ex-, ploitée à une lieue à l'est d'Arnay, près de la métairie Bidot, au-dessous de plusieurs couches de psammite très-dur, on trouve une couche assez ,

(1) Ces couches renferment aussi le pecten Zeus, des huîtres , des cardina , des plagiostonzes , des ammonites , des Gefle/imites, etc..

Faits ana/ logues aux environs Duc.