Annales des Mines (1825, série 1, volume 10)
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ANALYSES
mique que certaines scories de forges ; elle n'en diffère qu'en ce que l'oxide de fer est en partie remplacé par une quantité équivalente de magnésie.
33. Examen de la substance rose de Quincy ( département du Cher ); par M. P. Berthier.
On voit à Mehun un dépôt de calcaire d'eau douce, qui s'étend à une assez grande distance autour de cette ville , et qu'on peut suivre sans interruption jusqu'au-delà du village de Quincy, sur le Cher. Ce calcaire est blanc, grenu, presque terreux comme la craie ; il renferme beaucoup de silex en couches ou en amas, mais jamais en rognons. En examinant ce calcaire en 1812, j'y remarquai une substance rose, qui s'y trouve disséminée irrégulièrement par taches et veinules,
et qui penètre jusque dans le silex. Cette substance est rare, et je ne pus m'en procurer que de petits échantillons, que j'examinai aussitôt mon arrivée .à Paris. J'ai fait connaître cette localité à plusieurs minéralogistes , en les priant de ramasser pour moi une certaine quantité de la substance rose; je sais qu'ils en ont effectivement recueilli
beaucoup, mais ils ne m'en ont remis que des morceaux insignifians, et j'apprends maintenant
qu'ils ont distribué la plus grande partie à des marchands. Comme je ne prévois pas qu'il me soit
possible d'en faire venir de Quincy, et que plusieurs personnes paraissent désirer connaître sa composition, je me détermine à publier le résultat de mes essais. Le calcaire le plus coloré ne contient que 0,02 à o,o5 de la substance rose. On peut obtenir cette substance à l'état de pureté, en traitant le cal-
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DE SUBSTANCES MUTER ALES.
caire par l'acide acétique ou par l'acide muriatique affaibli. Elle est légère, floconneuse et d'un beau rouge de-carmin; un très-faible degré de chaleurla décolore ; elle devient d'abord violâ-
tre, puis grise, et enfin d'un blanc jaunâtre, et
il s'en 'dégage de l'eau pure. Les acides faibles et les acides forts étendus d'eau, ne l'attaquent pas; les acides concentrés l'attaquent, mais difficilement et imparfaitement ; elle fait gelée, et l'acide contient de la magnésie et du fer. En la traitant par les alcalis au creuset d'argent, j'y ai trouvé Silice Magnésie. Protox. de fer.
Eau, etc
0154 .
.
0,19 o,o3 0,17
,98
Elle ne contient pas la plus petite trace de
manganèse ni de cobalt. La matière qui là colore est évidemment un combustible de nature végétale. C'est dans l'intention d'examiner cette .matière que j'aurais désiré pouvoir une procurer une certaine quantité du minéral. En supposant que le fer soià l'état de protoxide dans la pierre de Quincy, on trouve que sa composition est à très-peu-près exprimée par la formule/ S' 3 MS' H- 64. Si on juge qu'elle mérite de recevoir un nom particulier, on pourra lui donner celui de quincyte, du nom du lieu on elle a été trouvée. 34. Analyse d'un 'nouveau minéral de Candie, île de C'eylan ; par le Dr. Gmelin. Edimb. phiL Journ. 1825, p. 384.)
Ce minéral est extrêmement. dur, il raie le cristal de roche, Sa couleur est le noir de veTome X, 2e. livr.
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