Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1825, série 1, volume 10)

IVIINERAIS D'ÉTAIN ET DE CUIVRE

des cribles à mailles très-fines ( lue ), par-dessus les bords desquels on laisse couler l'eau, qui em-

porte les petites particules terreuses dans une fosse dite buddle hole. II faut beaucoup de dextérité, et des caisses

construites avec beaucoup de soin,pour séparer, par l'opération dite buddling , les minerais de cuivre et de plomb mêlés ensemble en particules très-fines. Les minerais de cuivre. portés à l'usine de

Wishton y sont traités au fourneau à manche, suivant une méthode peu différente de celle qui sera décrite plus loin.

Quelques mines de plomb du Derbyshire pro-

duisent de très-petites quantités de minerai de Mines de cuivre de l'Écosse.

cuivre.

78. Écosse (1). L'Écossé proprement dite n'avait jamais produit une quantité de minerai de cuivre digne de fixer l'attention du mineur. En 18i 9, on a découvert une mine de ce métal à Cally près de Gate-house-in-fleet, liètite ville du Kireudbrightshire , située sur la-AqSute de Dumfries à Port-Patrick. Dans tous les environs, le terrain est formé d'un killas ( roche schisteuse), qui, sous tous les rapports, ressemble à Celui du Cornouailles. On

connaissait déjà quelques filons métallifères dans cette contrée, mais ils ne contenaient pas de

cuivre. Un ouvrier, en travaillant à la terre à (i) Extrait d'une notice lue, le 15 décembre 1820, par M. John Taylor, à la Société géologique de Londres , et imprimée dans le premier volume de ta nouvelle série de ses Transactions.

DU CORNOUAILLES.

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Cally, découvrit des pyrites cuivreuses, qui éveil-

lèrent l'attention. Dans l'endroit même où elles avaient été trouvées, on creusa un puits, qu'on approfondit jusqu'à 15 à 16 mètres de profondeur, en poussant en même temps des galerie de part et d'autre dans une direction Est et Ouest. Ces divers travaux donnèrent une certaine quan-

tité de minerai ; le filon ne se montra pas trèsrégulier dans ces premières recherches ; il n'était pas réglé, et.se divisait en branches qui présentaient quelquefois 6 ou 8 pouces de minerai solide; mais elles ne se soutenaient pas. On les avait suivies de l'Est à l'Ouest, sur une longueur d'environ ioo fathoms, et leurs branches paraissaient converger l'une vers l'autre en descendant, de manière à rendre probable leur réunion dans la profondeur. En août 1820 ;l'eau était si abondante dans le filon, qu'on jugea nécessaire de commencer une galerie d'écoulement. A cette époque.,.- on avait embarqué pour Swansea environ- 4o tonnes ( 4o.

mille kilogr. environ ) de minerai de cuivre qu'on estimait valoir près de 15 livres sterlings ( 375 francs ) la tonne, et il y en avait ° ou 3o ) prêtes- ,à .recevoir la ( 20,000 à 3o,000 même destination. Ce produit est assez considérable, vu le peu d'étendue des travaux et le peu de dépense qu'on y a fait. Le minerai est riche, c'est un mélange de .pyrites jaunes panachées et de malachite. Dans une des îles Shetland, les plus reculées de cet archipel qui environne l'Écosse, on avait découvert un filon de cuivre dans une roche calcaire. On avait ouvert des travaux et établi une