Annales des Mines (1825, série 1, volume 10)
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MINERAIS D'ÉTAIN ET DE CUIVRE
DU CORNOUAILLES.
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foraient ensemble des masses très-dures et trèssolides ; mais comme aucun métal n'y domine, on n'a pu les exploiter avec avantage. Dans les deux
et de pyrites de fer y sont également très-fr&
noir (black copper ore) (I) , qui, dans les parties plus profondes, passait à la pyrite cuivreuse : il
rites de fer.
dernières couches, on a trouvé beaucoup de minerai de cuivre ; ce minerai était du cuivre
était accompagné de pyrites de fer près de l'affleurement ; et quelquefois jusqu'à 8o mètres de profondeur, on ne trouvait que de l'oxide de fer brun. L'une de ces deux couches contenait de Far-. gent aurifère ; dans l'autre masse , qui était la plus productive, l'épaisseur du minerai massif a varié de 2 à 6 mètres ; il existait en outre des veines minces parallèles de minerai, alternant avec le schiste argileux adjacent à une certaine distance ; ces veines n'étaient accompagnées ni de quarz , ni de substances pierreuses cristallisées d'aucune espèce. Les parties les plus productives de la couche ont donné, dans certains cas, par chaque fathom cubique ( 8 mètres cubes) exploité, de IO à 15 tonnes de minerai vendable, dont la teneur variait de 5 à 7 pour ioo de cuivre. On a aussi trouvé des couches de pyrites de fer dans le schiste argileux non altéré et dans le schiste argilo-quarzeux. Leur épaisseur variait de
quelques pieds à quelques fathoms ; des lits minces et des filets déliés de pyrites de cuivre (i) Nous pensons que par black eopper ore on veut dire du cuivre oxidé résultant de la décomposition des pyrites. On connaît un minerai semblable à Saint-Bel près Lyon.
(piens. De la galène et de la blende ont été ren-, contrées quelquefois dans des circonstances analogues, et aussi disséminées en petites portions dans les couches de pyrites cuivreuses et de py-
Le schiste argilo-quarzeux est en outre traversé par des filons contemporains de quarz , renfermant des minerais de cuivre donnant de io à 12 pour ioo de ce métal; ils sont accompagnés quelquefois de cuivre azuré terreux et assez
souvent de chlorite. Ils se ramifient à leurs extrémités dans la roche, ou quelquefois se réunissent entre eux ; ils forment alors des masses qui ont jusqu'à 4 mètres de puissance , et présentent une épaisseur de minerai d'un mètre à deux mètres ; mais ils sont rarement productifs sur une longueur de plus de 6o mètres.. Les minerais de cuivre que fournissent ces mines sont du cuivre pyriteux , des pyrites de fer un peu cuivreuses, et rarement du cuivre sulfuré. Quelques-uns de ces gîtes présentent du cuivre natif dans une gangue quarzeuse. Il paraît que le cuivre pyriteux et le fer sulfuré cuprifère sont également abondans. Le premier de ces minerais, quand il a été préparé, contient de 8 à 9 pour ioo de cuivre : le second est fort pauvre ; souvent il ne donne pas plus d'un pour xoo de cuivre , et jamais plus de 5. Nous n'avons vu que cette dernière variété de minerai d'Irlande dans les usines de Swansea. Les mines de Cronebane ont donné De 1787 à 1799, 7,533 tonnes de minerai , Produit des (environ 7,645,995 kilog.), contenant, moyenne- mines de cuivre de ment, 8 pour too; ce qui fait environ 67o ton- Cronebaue,