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Comparaison.

DE LA BOURGOGNE.

SUR QUELQUES PARTIES

sées d'autres marnes, recouvertes elles-mêmesd'autres calcaires , qui constituent un second étage semblable au premier,, et que cette alternation se répète plusieurs fois dans les montagnes du Jura (1). S'il en est réellement ainsi, nul doute que le tout ne doive être réuni, et il résulterait seulement de mes observations que 'Auxois ne présente qu'un étage de la formation oolithique du Jura. Mais on doit remarquer que M. Charhant n'annonce pas avoir vu la superposition des couches inférieures du second étage

aux couches supérieures du- premier, et qu'il conclut cette superposition de l'inclinaison des unes et des autres. Cette induction a sans doute une grande valeur ;mais les bouleversemens dont les couches calcaires jurassiques inclinées mon-

trent de fréquentes traces, et dont nous venons .d'indiquer un exemple assez frappant , peuvent permettre de conserver des doutes, tant qu'on n'aura pas observé une superposition directe. Quoi qu'il en soit, à raison de la pente rapide .avec laquelle les couches calcaires supérieures plongent vers l'est, près de Sombernon , on pourrait probablement, en avançant à l'est plus que je ne l'ai fait, observer si les terrains marneux

reparaissent; si, dans ce cas, l'ensemble des

couches paraît former des étages successifs de marnes et de calcaires blancs, comme clans le Jura ; enfin, si les étages peuvent être regardés

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existe entre le résultat de mes observations sur les calcaires blancs, et ce qui avait été annoncé jusqu'à présent sur les terrains analogues. Presque toujours , dans l'énumération des assises dont ces terrains se composent, on a indiqué le calcaire à entroques comme constituant les couches supérieures, et comme étant superposé au calcaire oolithique; par-tout, au contraire, dans les parties de la Bourgogne que j'ai parcourues, j'ai vu le calcaire à entroques superposé immédiatement aux terrains marneux, et recouvert par les autres calcaires de la formation. Je dois même ajouter qu'il paraît être le plus souvent assez distinct de ces trois autres calcaires, tandis

que ceux-ci, intimement unis l'un à l'autre,

pourraient être considérés comme ne formant qu'un terrain superposé au terrain de calcaire à entroques. QUATRIÈME PARTIE. Résumé, comparaisons , recherches de classification. .

Rappelons, en les généralisant, les principales circonstances géognostiques que nous ont présentées les terrains d'arliose et de psammite, 2. de marnes, argileuses et de lumachelle, 3°. de calcaire à gryphites, 4°. de secondes marnes, 5°. de calcaires blancs.

comme réellement supe7posés l'un à l'autre,. Je ferai remarquer encore une différence qui

A la pointe du Morvan, nous avons vu farkose ordinairement superposé à l'arène qui se

(s) Il sera important de comparer ces différens étages du Jura avec les diverses formations oolithiques et argileuses indiquées par les géologues anglais, depuis l'oolithe

au granite dur, avec une forte adhérence et

injérieurêe lusqu'à la craie.

Différence relative au calcaire à entroques.

présente à la surface du terrain de granite, mais quelquefois en couches alternant avec l'arène, et quelquefois aussi immédiatement superposé l'apparence d'un passage insensible de l'une à l'au-

Arkose.