Annales des Mines (1825, série 1, volume 10)
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SUR QUELQUES PARTIES
DE LA BOURGOGIVE.
théorique sur le mode de formation des roches, en rapprochant et en comparant tous les faits exposés ci-dessus, l'opinion qui présenterait en sa faveur le plus de probabilité me paraît .être celle dans laquelle on regarderait les terrains
rites que présentent soit les circonstances de sa superposition au granite, soit ,celles de son
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d'arkose ou psammite , et de lumachelle
et.
marnes argileuses, comme représentant, en quel-
que sorte par extrait, et le grès vosgien, et les deux formations désignées en Allemagne sous les
noms de bunter sandstein (grès bigarré ) et de muschel4aM (calcaire de Gottingue ), peut- être même aussi l'un des quadersandstein (1). Il résulterait de ce rapprochement, si son exactitude était constatée, la preuve d'une liaison intime de ces diverses formations entre elles, comme avec celle
du calcaire à gryphées arquées ou du Lias, caractérisé sur - tout par l'abondance d'une coquille qui se présente déjà, -en Bourgogne, dans les assises les plus inférieures de tout cet ensemble.
Je ne présente, au reste, cette conclusion que comme une conjecture, sans me dissimuler les difficultés que son adoption peut présenter: mais je crois, dans tous les cas, que les terrains qui ont fait l'objet principal de cette notice méritent, malgré leur faible épaisseur, d'être étudiés Étendue par les géologues ; et d'autant plus qu'une forP roblble da mation identique me paraît se retrouver presque terrain errai d'artout autour du plateau primordial du centre de kose. la France, et qu'indépendamment des singula-
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gisement en général, comme seule entre le granite et les terrains jurassiques, elle peut offrir un assez grand intérêt économique, étant presque constamment métallifère. J'ai dit que je l'avais reconnue dans le département de la Nièvre, et qu'on y avait exploité, à Chitry, des mines abondantes de plomb et d'argent. Les psammites des Ecouchets, département de Saône-et-Loi-
re, qui renferment le chrôme oxidé, semblent présenter les mêmes relations de gisement. J'ai lieu de penser que cette formation s'étend plus loin dans le midi de la Bourgogne, et la localité de Château neuf, que M. Cordier a citée comme exemple de superposition à jonction confuse du calcaire sur le granite (I), appartient probablement à des terrains semblables. Le terrain métallifère qu'on explore aujourd'hui dans les départemens des Deux - Sevres, de la Vienne et de la Charente , et sur lequel j'ai publié une courte notice 2), est. dans une position analogue, et les roches plombifères de Melle, de -Sanxais, d'Alloue et des Chéronies, ont les plus grands rap-
ports avec celles de Chitry et d'Avalon. Cette formation- me semble se prolonger jusque dans le département de la Dordogne, sur la lisière du terrain granitique des environs de Nontron, elle renferme encore en abondance spath pe(i) Mémoire sur les substances nzinérales dites ers masse
(1)Ce rapprochement éprouvera quelques modifications, si les idées, émises en dernier lieu par M. Keferstein, sont reconnues généralement applicables à la classification de l'ensemble des terrains secondaires supérieurs.
qui entrent dans la composition des roches volcaniques, p. 34 ( inséré dans le Journal de physique de 1815). (2) Bulletin des sciences par la Société philomatique Paris, avril 1822. Annales des mines, 182.2, p. 491..