Annales des Mines (1825, série 1, volume 10)
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Grillage de la calamine.
SUR LES MINERAIS DE zurc
dans ces deux villes, est probablement la cause de l'introduction de cette industrie à l'époque où l'on commença à faire le laiton par l'alliage direct du zinc métallique, en remplacement de la calamine. On voit aussi quelques fours à zinc, aux environs de Sheffield sur les exploitations de houille qui avoisinent cette ville. Les usines de Bristolet. de Birmingham sont alimentées principalement par les exploitations de Mendips et par celles du Fintshire. Les fourneaux de Sheffield tirent leur calaminé des terrains métallifères d'Alston-Moor 'dans le Cumberland. La calamine dont on a séparé la galène par le
triage est calcinée avant d'ère mise dans les
fours de réduction; cette opération se fait dans des fours à réverbère d'environ Io pieds de longueur: §ur, 8.,de largeur ;le minerai, grossièrement concassé, est placé sur l'aire du fourneau, par conciles d'environ 6 pouces.; Dans quelques usines, ou ne la ealcinelpas , et lacalamine, cassée à.,la grosseur d'un file pigeon, est mélangée avec partie Réduction de la calamine.
égale eri.yolume de houille menue. 'Les fours de réduction sont rectangulaires ou ronds; ils renferment 6. ou 8 pots. Les fours circulaires sont ceux qui présentent le plus d'avantage pour la facilité du travail ; ils ne contiennent ordinairement que-SiX pots; ainsi qu'il est figuré dans le plan ci-joint. Les pots y sont introduits
en démolissant les petits murs aa ; ceux que
l'on remplace-pendant que le four est en activité
sua préalablement chauffés dans un four pour cet usage ce four est composé d'uneaire,. sur laquelle estplacé le creuset ou pot, et de chaque côté il y a un petit foyer ; le transport et le placement se
EN ANGLETERRE.
font an inoyend'une pince montée sur deux roues
en fer, représentéefig. 4. Les pots sont faits en argile; ils sont percés à:leur partie inférieure d'un trou, par lequel le zinc coule dans le condenseur. Pour les charger, ,on commence ,par. boucher le trou inférieur, au moyen d'une pièce de bois convenable, et dont le charbon empêche le mélange, que l'on introduit par la partie. supérieure, de s écouler. On laisse letrou dû couvercle ouvert :pendant environ deux heures aprèS la: charge,Jusquià ce que la couleur bleue de là flamme indique ,un commence/ment de réduction. A cette époque, on
le ferme avec un plateau d'argile réfractaire; ou place les tuyaux de tôle à la suite des condenseurs, et au-dessous des vases de même-matière
destinés à recevoir le .métal ; quelquefoisces vases sont remplis d'eau, pour einpecherle zinc qui tombe de jaillir au dehors. Pendant toute la durée de la réduction d'une charge, le seul soin des ouvriers est d'alimenter le feu, et de déboticher les condenseurs,quiSont,qûelquefois erigôrgés:.par le: zinc, qui sTyamasse en trop 'grande abondance; ils le font en déterminant la :fusion du métal, au moyen.d'une tige recourbée de fer rouge qu'ils introduisent 'par la partie inférieure. Le zinc recueilli dans cette opération est sous. forme de gouttes et de poudretres,fine,inélangées d'Oxide;.ori le fond dans une chaudière en fer, placée-sur un fourneau disposé pour cela, foxide s éeumeà la surface 'pour êtrereniiSdans les pots, et le métal est coulé :dans ileSlingotieres. Pour décharger les ei,etiSets àlà. fin dé chaque ,rier opération, on retiréle conderiSeur; alors avec u-ringtidi tliiirljon qui botiehé lé' -