Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1825, série 1, volume 10)

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RLACTIONS FOUDROYANTES.'

la teinte bleue que prend le bain. Basés sur ces faits et guidés par l'analogie , nous pensons que les deux substances fulminantes, nommées, l'une, idiodure d'azote, l'autre chlorure d'azote, ne sont point des composés binaires, mais bien des ox à base d'io e, l'autre à des ammoniacaux, base de chlore. Ces substances, comme on sait, se préparent toujours à l'air libre , et nous sommes portés à croire que, pendant l'opération, l'iode et le chlore s'oxident aux dépens de Patmosphère, pour s'unir ensuite à l'ammoniaque présente, et donner ainsi naissance soit à de foxide ammoniacal d'iode , soit à de l'oxide

ammoniacal de chlore. Si telle était effectivement la constitution des deux substances, il deviendrait facile, dans le sens de., notre théorie, d'expliquer leur aptitude fulminante. Conclusion. Ce que nous avons exposé suffit

pour inontrer en quoi la fulmination diffère de l'explosion : cette dernière est toujours le résultat d'une simple force expansive, tandis que la fulmination est un phénomène complexe, dont l'effet mécanique .se compose de forces expansives et de forces dépressives ( ou même coercitives ). Un mixte fulminant placé hors du contact de l'atmosphère est réduit au rôle de mixte

explosif : ainsi , par l'effet d'un froissement aigu, les sels fulminans peuvent éprouver sous l'eau une réaction brusque et destructive, qui n'est alors qu'une simple explosion.

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OBSERVATIONS Sur les résultats annoncés par le colonel du uénie Treussart relativenzent aux mor-

tiers de trass comparés aux mortiers à chaux hydrauliques et sable ordinaire;

Par M. VICAT , ingénieur en chef des Ponts et Chaussées. (Bulletin des Sciences, février 1825. )

Pour proscrire les chaux hydrauliques , M. Treussart ne s'appuie que sur des expériences qui me paraissent peu concluantes. Dans les mé-

langes qu'il a faits, tantôt il n'a pas employé

l'argile dans la proportion convenable, et tantôt il s'est servi (l'argile trop alumineuse ou chargée

d'une grande quantité d'oxide de fer, et tantôt enfin il a employé du quarz pilé trèslin , comme

si le degré de finesse que l'on obtient par une simple trituration pouvait se comparer à celui de la silice contenue dans une argile. M. Treussart prétend que l'on ne fabrique les chaux hydrauliques que pour obtenir des mortiers qui aient la propriété de durcir dans l'eau.

Loin de là, on peut dire au contraire « qu'on ne fabrique des chaux hydrauliques ( quand le pays n'en fournit pas naturellement ) que parce que les mortiers confectionnés avec ces chaux et le sable ordinaire sont à-lafois les plus économiques et les meilleurs que l'on connaisse jusqu'à ce jour pour braver les intempéries', résis,