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Annales des Mines (1825, série 1, volume 10)

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pont Féron , près de Vire , elle est très-noire, et accompagne le phyllade ardoisé.

Le grès qnarzeux phylladifère fournit, dans beaucoup d'endroits, des plaques fort grandes et très-solides, qui sont employées pour faire des tables , des auges , des marches d'escalier, des dalles pour paver, etc. J'observerai que le phylarénifère , auquel il passe cependant fré-

quemment, ne donne jamais de plaques semblables. 6e. Grès quarzeux feldspathique. ( Variété du grès rouge ancien des Anglais. )

Ce grès n'est guère formé que de quarz et de feldspath. Ses grains ne sont Jamais gros, et ils sont quelquefois si petits qu'on a peine à les discerner. Sa couleur la plus commune est le rouge clair; mais on en trouve aussi de blanchâtre , de jaunâtre et de verdâtre. 11 passe fréquemment au grès quarzeux simple. Assez ordinairement il accompagne cette dernière roche, ou il est accompagné par elle dans les lieux où il constitue la masse principale du terrain intermédiaire : sur la rive- gauche de la Guine cependant, il forme , avec le phyllade et le grès quarzeux phylladifère , des bancs subordimnés minces et peu nombreux dans le calcaire marbre. Le grès quarzeux feldspathique occupe les sommités de la chaîne de montagnes au midi d'Aulnay, qui se prolonge jusqu'à l'Orne , en traversant les territoires de Valconarin et de Hamars, et renferme les points les plus élevés du département; on le voit aussi sur les bords de

DU CALVADOS.

cette rivière, à Athis

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à Bully, à Roche-Pendante, au pont de la Landelle ; sur ceux de l'Odon, à Baron, et on le trouve encore dans la ,

bruyère de Mouen. 7e. Grès feldspathique.

( Espèce de conglomérat pseudo-porphyritique.

Pâte de pétrosilex rouge, violet ou brun, enveloppant des grains de feldspath blanchâtre ou rosâtre, de quarz hyalin , et quelquefois des fragmens de phyllade. Cette roche est très-dure et très-tenace. Ses couches présentent. beaucoup de fissures transversales. Elle occupe principalement les sommités dés hauteurs moyennes, ou le penchant des montagnes les plus élevées : le côté nord de Celle qui est au midi d'Aulnay est formé, dans sa partie supérieure, par des cou-

ches de grès quarzeux feldspathique, renfermant quelques bancs de grès ordinaire ; vers le point où sa pente devient moins rapide, le grès feldspathique lui succède; enfin au pied de la même, en descendant vers Aulnay , on rencontre de nombreuses couches de phyllade et de grès quarzeux phylladifère. Le grès feldspa-

thique se voit aussi sur presque tous les pla-

teaux qui couronnent une chaîne de montagnes qui commence à Saint-Martindon , traverse le territoire du Bény, passe entre Monchamp et Monchauvet, près des villages de Saint-Vigor, de Pontécoulant, de Proucy,, et se montre, sous

le nom des buttes de Clécy, sur la route de

Caen à Condé-sur-Noireau. Le même grès se retrouve à Saint-Laurent-de-Condel, à l'extrémité

sud-ouest du mamelon de la Paugeds, près de