Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1825, série 1, volume 10)

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SUR L'AFFINAGE

Dans la fonderie de Friedrichshutte, chaque coupellation se fait sur 15o ou 16o cf. ( de Berlin ), qui .sont mis à-la-fois dans la coupelle Mais à cause du peu de richesse du plomb (Voeu-, vre , on ne pousse pas la coupellation jusqu'à l'apparition de l'éclair ; on s'arrête lorsque la masse est réduite à Io, 12 ou 14 quintaux, et on l'enlève comme plomb concentré, qui sert ensuite à faire des affinages de plomb riche, duquel on retire l'argent. Il faut communément les produits de 12 OU 15 coupellations pauvres pour en former une riche. L'avantage -de cette division des affinages en pauvres et en riches résulte de ce que les coupelles ayant servi au premier travail peuvent être traitées ( et même leur milieu ) pour obtenir du plomb marchand sans aucune perte sensible d'argent. L'usine dont nous parlons peut être considérée comme celle où l'on retire proportionnellement le plus d'argent du plomb d'ceuvre , et elle doit cet avantage à l'emploi de la houille pour chauffer le fourneau et à l'usage des coupelles de marne. Ii ne faut pas toujours s'en rapporter aux résultats des fontes et affinages comparés aux essais en

petit, d'après lesquels souvent le produit en

grand offre un excès sur celui qu'annoncent ces essais, parce qu'on a employé divers moyens pour

atteindre ce but.i Plus les plombs d'oeuvre sont riches et moins on remarque la perte d'argent qui a lieu en raison de celui qui demeure dans les litharges : on trouverait difficilement des fonderies où .les tharges retiennent moins de 73-g de loth (o,000i ) d'argent au quintal ; et , au reste , il est absolu-

DU PLOMB D'OEUVRE.

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ment impossible de séparer cette portion Dans les plombs riches, par exemple, de 8 loths ( 4 onces au quintal ), cette perte monte à la quarante-troisième partie de la teneur en argent; aussi est-il moins étonnant que clans les plombs qui ne tiennent que loth (moins d'une once) cette perte s'élève à la neuvième partie du total. C'est pour cette raison que les fondeurs qui travaillent sur des plombs riches ( et la plupart ne coupellent que des plombs qui tiennent plus

de 8 loths ou 4 onces au quintal), paraissent opérer d'une manière bien plus avantageuse, si l'on ne considère la perte en argent que relativement

aux essais en petit ; car quoique les plombs

riches donnent des litharges qui contiennent un peu plus d'argent que les plombs pauvres, il arrive cependant que la quantité d'argent extraite des plombs riches est plus considérable proportionnellement que dans les plombs pauvres. Pour apprécier avec quelque exactitude l'influence que pouvait avoir sur le succès de l'affinage l'emploi des coupelles de marne, on a fait, en 1813, dans la fonderie de Friedrichshutte , neuf affinages dans des coupelles de cendres et un même nombre pour servir de terme de comparaison dans des coupelles de marne ; les plombs d'ceuvre étaient aussi semblables qu'il est possible. Dans chaque expérience, on affina 1343 quintaux de plomb, qui, d'après les essais en petit, contenaient 157 marcs Ir loths d'argent fin. Voici le tableau des produits et consommations dans les deux espèces de coupelles