Annales des Mines (1825, série 1, volume 10)
Page : Image 274
Révision de 16 janv. 2015 18:27:00, edited by Anonymes
Di.1 PLOMB D'OEUVRE.
SUR L'AFFINAGE
554
555
masse de fonds de coupelle , qui, pour son traiAvec la coupelle de cendres,
OBJETS CONSOMMÉS,
boisseaux. (1)
Bouille. . Cendres de bois Chaux vive.
. .
Pierre calcaire bocardée. Argile bocardée
.
182
.
90 27 n
Avec la
coupelle de marne. boisseaux.
203 >D
n 64
J,
9
sur de la .marne , et dans laquelle il se forme beaucoup plus de litharge que sur la cendre exige plus de temps que l'autre, et qu'il en ré-
quintaux.
quintaux.
498 490
sulte une plus grande consommation de combusible; on peut évaluer cette différence à / pour
170 1
548 623 1 69
224 '4=
lio +
29
41
47
77 z
PRODUITS.
Litharge marchande Litharge à réduire. Fond de coupelle riche. . Fond de coupelle pauvre Abstrichs.. . . . Autres résidus. ,
e
On obtint, après le raffinage de l'argent de coupelle, dans la première opération, 88 marcs
loths , et dans la coupelle de marne ioi. marcs i5 loths. En récapitulant et comparant les résultats re6
latifs à la nouvelle méthode, on voit que l'on obtient en l'employant près de 4 pour ioo de
plus en lit barge marchande, presque io pour loo
de plus en litharge à réduire, et 16 pour ioo moins de fond de coupelle. L'avantage le plus important que présentent les coupelles en marne, c'est de faire obtenir un produit beaucoup plus
grand en litharge marchande et litharge à réduire, et cela en raison de la diminution de la (i) Le boisseau pour la
tement ultérieur, donne lieu à d'assez grands
frais et à une perte notable sur le plomb ; enfin, la grande quantité d'argent que l'on obtient irri7, médiatement sur la coupelle suffirait seule poer assurer lu préférence à l'emploi de la marne. On doit remarquer cependant que la coupellation
pi. .cub. de France.
-cent.
Dans la réduction des litharges et des fonds de coupelle de cendres, on a remarqué que ce dernier produit donnait i pour roo de plus que le fonds de coupelle de marne, et encore n'est-il pas certain que ce résultat ne soit pas accidentel. Les.essais faits sur les plombs d'oeuvre riches, dont l'affinage donnait de la litharge que l'on revivifiait peur obtenir un plomb contenant assez d'ar-
gent pour être soumis encore à la coupellation, ont fait voir qu'il y avait sur le plomb un excès de produit de 4 p. Too par l'emploi des coupelles de
marne. Relativement à l'argent, on a trouvé que sur un contenu de 124 marcs on obtenait, par le nouveau procédé, i 2 marcs 6 loths de plus que surla coupelle de cendres, et cela iminédiatement et par la première opération. Dans la fonderie de Friedrichshutte , on a calculé, en comptant le plomb à raison de 8 thalers le quintal, et le marc d'argent fin à i4 thalers
que chaque centaine de quintaux de plomb
eceuvre affiné sur des coupelles de marne donne