Annales des Mines (1825, série 1, volume 11)
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. NOTICE
exploitation importante. On a cherché à les reprendre dans ces dernières années ; mais on a bientôt reconnu que la couche était trop irrégulière, soit dans la direction, soit dans la profon-
deur ; on a vu aussi que sa teneur diminuait beaucoup en s'enfonçant , et qu'elle s'étendait peu suivant la direction , par suite des fentes nombreuses qui coupaient les parties métalli-
fères et les interrompaient. Les anciens, qui ont exploité jusqu'à 20 et 419 toises ( 42 et 84 mèt.), et qui ont enlevé les plus riches milieux , trouvaient moyennement à la roche une teneur de 6 quintaux ( 32 myriag. ) d'étain par shoc ( 5oci
quintaux métriq, ) de minerai, et quelquefois, cette teneur allait jusqu'à 12 et 15 quintaux, ( 64 à 8o myriag. Les anciens avaient exploité aussi dans les en-
virons de Querbach la même couche pour en obtenir du cobalt ; ces mines ont été reprises l'an 1769, et celle de Sainte-Marie livre encore assez 'de produits pour entretenir la fabrique
d'azur de Querbach, quoique la petite teneur de la roche donne lieu à de très-grandes difficultés, et procure par suite peu de bénéfice. .30. Des schistes primitifs (urschieffer). 3°. schiste; Primitifs.
La partie sud du noyau de granite central est immédiatement recouverte de schistes primitifs; qui se superposent aussi au gneiss-granite
dans la partie nord, et s'étendent vers le nord
est jusqu'au pied des chaînes de granite de Strehlen.
Au nord, les schistes qui suivent immédiatement le grand dépôt de gneiss - granite ne forment qu'une mince langue, qui passe par Laubau et Kupferberg; tandis qu'au sud, .entre Schmiedeberg et Hohenelbe, ceux qui re-
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couvrent le granite centrai atteignent une largeur de 4 milles. Ces schistes sont bien distinctement stratifiés, particulièrement ceux du sud et de l'ouest. Leur inclinaison générale est au-delà de 5o°; de Giirlitz à Kupferberg , ils penchent vers le nord-est,
et de Kupferberg à Bredl vers le sud-est et le sud-ouest : d'où on voit que les uns s'appuient sur le granite central et les autres sur le gneissgranite, et toujours à gisement concordant. La nature de ces schistes est très-variée ; on y remarque sur-tout : o. Des schistes micacés (glimmer-schieffer), à
structure fine et blanchâtre ; ils forment la plus grande partie du versant sud du Riesengebirge , et passent, à l'ouest de Przissowiee, à un schiste argileux. 2°. Des schistes ampli ibol igues verdâtres (griinschieffer ) : ceux-ci dominent dans la partie sudouest de la chaîne de Bleiberg ; ils alternent avec de véritables diabases , des amygdaloïdes et des schistes argileux , et prennent de plus en plus vers le nord-est, les caractères de schistes argileux
de transition. 30. Enfin , des schistes argileux communs
( thonschieffer ), qui dominent sur-tout dans
l'étendue de G6rlitz à Kupferberg. On trouve en couches subordonnées dans ces schistes: 1° Du quarz à Reichenberg ; 20. Du feldspathporphyr, à Altenberg. 30. De la pierre lydienne et du schiste alunifère, dans les environs de Bolkenhayn , là où le schiste argileux prend les caractères du schiste de transition. Tome Xi, 4e. Ayr.