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Annales des Mines (1825, série 1, volume 11)

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SUR LA SILÉSIE. NOTICE

grand 'emport, niais dont la. plupart sont an..

.

jourd'hut abandonnés. Dans le district de Kupferberg , on a actuellement trois filons principaux : ils sont tous dirigés de l'est à l'ouest, assez réguliers dans leur puissance et leur inclinaison vers le sud. Tous sont coupés par un quatrième, dirigé du nord au sud, qui est de -nature ferrugineuse, qui penche vers l'ouest, et est ordinairement rejeté de plusieurs toises. Lefelix, qui est le filon principal , a une puissance d'un quart à une demitoise ( 0ni,52 à tm,o5); il tient dans une gangue de schiste argileux et de calcaire toutes les variétés de cuivre. La grande solidité de la roche, qui augmente considérablement les difficultés

d'extraction et de préparation, et le manque

d'eau nécessaire à l'entretien des machines, sont deux raisons qui contribuent beaucoup au peu

de succès de cés exploitations, qui se font au compte du souverain. Dans le district de Rudelstadt, le système de filons est entièrement différent de celui de Kupferberc,b : ici ces filons sont tous dirigés du nord

an sud, et inclinés vers l'ouest. Les principaux sont le neu-adler, puissant de quelques pouces à une demi-toise,- dans lequel on trouve du cuivre .sulfuré et un peu de fer arsenical, et lefriedericklulian, qui a donné autrefois, avec divers minerais de cuivre, beaucoup d'argent natif. Ces filons

ont, du reste, peu de constance dans leur inclinaison; le plus souvent ils penchent vers l'ouest, d'autres fois aussi ils se courbent et prennent des pentes inverses ; ils montrent d'ailleurs les niémes irrégularités dans leur direction ; ils ne se coupent point les uns les autres, mais se perdent

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souvent en s'approchant , sans qu'on puisse en-

suite les retrouver. Les filons de Rudelstadt, comme ceux de Kupferberg , sont exploités par le souverain. Sui?..-/r, SUPÉRIEURE..

Les formations primitives qu'on rencontre Fon/laitons dans la Silésie supérieure sont i o, une formation primitives de de granite - gneiss et de schiste micacé ; 2`). une la siiésie su,

formation de' serpentine et de diabase ; 50. une formation de schiste argileux.

périeure.

10. Granite-gneiss et schiste micacé.

Les diverses roches de cette -formation SU vent une loi contraire à celle généralement observée. Le granite des Sudètes ne se montre que' dansles partiesbasses,autourdeStrigeau,Strehlen

o. Granitegneiss et micacé.

et Reichenstein ; le gneiss occupe un niveau plus

élevé vers johannisberg , et constitue même la plus grande partie d'Eulengebirge, tandis que

le schiste micacé se présente aux plus hauts

points sur le faîte des Sudètes, qui en sont uniquement formées : du reste , ces trois roches alternent indistinctement ensemble en plusieurs points, et sont évidemment de mêm.e formation.

M. de 0Eynhausen pense que le granite de

Strehlen forme la base des roches de gneiss et de schiste, auxquelles il passe insensiblement,

et pour lesquelles il admet, du reste, une conformité parfaite. Pour nous , considérant les rapports de ce granite avec celui de Strigau et Reichenstein, il nous seuil* plus naturel de le cousidérer comme subordonné au terrain de gneiss et de schiste micacé. Le schiste micacé - qui se montre en. plus-

( i) Schiste micacé.