Annales des Mines (1825, série 1, volume 11)
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-(1)') Couche
de galène.
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NoricE
SUR LI SILÉSIE.
la calamine, y forment en effet un grand nombre
d'argile ferrugineuse',- dans laquelle la galène est ou disséminée ou disposée en nids et en veines. Dans la profondeur, c'est une masse de calcaire analogue à celui du toit qui renferme les minerais ; quelquefois enfin, mais rarement, ces minerais sont contenus dans une masse d'ocre ou dans une argile vitriolique blanche chargée de
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de dépôts qui ne se lient point les uns aux autres, mais qui sont, répandus dans toute l'étendue qu'il occupe. Ces dépôts ne constituent ni de véritables couches ni de vrais bancs, ce sont plutôt des bassins remplis, dans lesquels on ne trouve d'ailleurs jamais qu'une de ces substances prédominante. I ". Le gîte de galène, le plus suivi, le plus régulier et le plus considérable des trois , s'étend
dans la Silésie prussienne de Georgenberg à Benthen , sur la longueur d'environ un mille
là sr trouvent une multitude de bassins qui montrent assez de continuité, et forment comme
une couche, dont la direction générale est du nord au sud et l'inclinaison vers l'ouest. Cette couche repose toujours sur le calcaire inférieur, auquel on donne par cette raison, dans le pays, le nom de sohlengesteiU , ou calcaire du mur. Quelquefois elle n'en est séparée que par une veine mince d'argile; le plus souvent il se trouve entre elle et ce calcaire inférieur une couche puissante de à 2,7 toise ( oin,26 à 3m,15) d'un calcaire grisâtre ou brunâtre, qui se lie au calcaire jaunâtre supérieur, lequel forme généraleruent le toit de la couche. Près de l'affleurement,
la couche est recouverte en plusieurs points d'une argile bleuâtre, qui repose immédiatement sur elle et passe au terrain d'alluvio.n; quelquefois même, mais rarement, ce terrain d'alluvion pénètre en forme de filon jusqu'au calcaire inférieur.
La couche de galène montre peu d'unifor-
mité dans sa composition , sa teneur et sa puissance. Près de l'affleurement, c'est une masse
pyrites de fer. Le minerai n'est pas répandu également dans toute la couche; il ne se trouve au contraire que sur quelques points, et souvent on a traversé des milieux stériles de plusieurs centaines de toises. La puissance n'est pas moins variable que la teneur, près de l'affleurement, elle est d'une à une toise et demie (3i4-0.5) ; dans les autres parties, de 20 à 3o pouces ( oi",52 à o'",73 seulement; quelquefois aussi elle se réduit à quelques pouces, ou même disparaît entièrement. On trouve dans cette couche : to. de là galène commune en druses, en nids , ou disséminée en petits cristaux cubiques; 2.. du plomb carbonaté cristallisé dans les géodes de galène., ou terreux et mêlé d'argile en petites masses disséminées.; 3. du plomb phosphaté et chromaté rarement ; 4°. de la calamine, soit comme enduit superficiel de la galène, soit aussi en morceaux compactes; 5. du fer oxidé et sulfuré, abondamment répandu dans toute la couche ; -6". de la chaux carbonatée et très-rarement de l'aragonite. 2°. Les dépôts de fer de la Silésie supérieure sont contenus dans une suite de bassins qui s'étendent au nord-est de Tarnowitz, dans la direction du nord au sud , comme la couche de galène. Les plus riches sont. aux environs des villages de Nackel et Radziorrikau.... Ils reposent tous.-sur le calcaire inférieur, et sont tous recouverts d'une
(V) Dépôt de fer.