Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1825, série 1, volume 11)

66

NOTICE

SUE LA SITASIE.

une texture schisteuse très-imparfaite, une disposition très-irrégulière : son toit et son mur consistent ordinairement en un sable friable, qui quelquefois alterne même avec elle. L'argile de ce terrain forme quelques couches peu inclinées, ondulées, qui tantôt se réunissent et tantôt disparaissent; elles sont puissantes de quelques pieds à plusieurs toises , leur direction et leur pente sont toujours conformes à celles du sol. Là où cette argile se trouve près du calcaire, elle occupe toujours les niveaux les plus bas. Le fer argileux, le principal caractère de cette formation, gît dans l'argile bleuâtre d'une manière très-irrégulière : tantôt il 'forme des nids isolés de forme ronde et aplatie, qui sont disséminés dans des veines suivies et distinctes; tantôt ces nids augmentent considérablement de nombre, se touchent et forment des bancs réguliers, dont l'épaisseur varie de 4 à 16 pouces. (øm,j à om,4 ); souvenu on a plusieurs bancs les. uns au-dessus des autres. Outre le fer argileux, on trouve encore dans, du gypse cristallisé, soit dans Farce terrain : soit dans les nids de fer; 2°. du fer sulfuré b en nids et en rognons dans l'argile; 5°. de la calamine en recouvrement superficiel dans les fentes, du fer argileux; 40. des troncs d'arbres changés en lignites, et dans lesquels on trouve de la ga-

pétrifications sont étrangères au terrain de fer ar«deux. La grande régularité que montre la formation de fer argileux dans toute l'étendue qu'elle occupe avait fait penser depuis long-temps qu'on

5

lène.

Le principal dépôt ferrugineux de cette forma-. tion se trouve vers Panky : là, les rognons de fer_ argileux sont ou jaunâtres ou grisâtres, testacés ou écailleux; ils contiennent tous beaucoup d'ammonites très-belles, qui pataissent provenir du voisinage da calcaire car par-tout ailleurs, ces.

67

devait la distinguer des terrains d'alluvion les plus nouveaux. Quelques personnes comparant les dépôts de fer de Panky à ceux de Naliel près Tarnowitz les avaient regardés comme subordonnés au calcaire de Woschnick et Lubernitz. Moi-même j'avais cru d'abord pouvoir rapporter cette formation d'argile et fer argileux à celles des fers oxidés et calamines des environs de Tarno-

witz, que je voyais recouverts le plus souvent d'une argile analogue; mais M. d'OEynhausen re-

marque avec raison que les couches de sable

friable, qui forment toujours la base de l'argile à fer argileux, s'opposent entièrement à cette idée. Il lui semble plus naturel de rapporter ce terrain, qu'il a classé d'ailleurs dans son ouvrage avec les terrains d'alluvion , à celui du grès nouveau ou grès blanc. Cette opinion s'accorde en effet parfaitement avec l'idée de M. de Buch sur les couches de sable friable de la Silésie, que ce savant regai de comme un, grès nouveau sans ciment ; elle est de plus fortifiée par la considération des couchés de vrai grès nouveau qu'on trouve en quelques points de la Pologne. Dans la petite vallée de Wartha, Liswartha, on voit près Siewier, superposée au calcaire blanc, une petite formation peu étendue et pour ainsi dire locale, composée, du haut en bas, 'des couches suivantes 0. Grès à grain fin, mélangé de lamelles dé 'mica et fréquemment ferrugineux ;