Annales des Mines (1825, série 1, volume 11)
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SUR LE TRAITEMENT DES ALLIÀGES
DE CUIVRE ET D'ARGENT.
scorie contient du deutoxide de cuivre, et est de couleur chocolat. Le sulfate de plomb oxide aussi l'argent ; mais .comme lorsqu'on a poussé à fusion, la plus grande partie de l'oxide formé se réduit , on espérait pouvoir précipiter la portion restée dans les scories par un métal plus oxidable, tel que le cuivre ot:i le plomb : malheureusement les choses ne se passent pas de cette manière, et les expériences qui suivent prouvent au contraire que l'oxide d'argent est retenu dans les oxides métalliques par une.,très-forte affinité, t ai.
0g,20 d'argent, et il contenait ig. de cuivre et
'96
16g, 26
6,76d'argent fin en poudre. 9g,50 sulfate de plomb.
.
.
78. de plomb. Ainsi , au total ; en employant 2 de sulfate de
plomb et 2 de plomb, on a extrait de l'alliage 0,to d'argent et 0, I3-de cuivre ; mais il est resté dans les scories 0,04 d'argent et 0,73 de cuivre combinés à l'état d'oxide avec 2,5 d'oxide de plomb.
Ces scories réduites donneraient un alliage qui pourrait être liquaté, mais dont on ne séparerait pas tout l'argent par une seule opération , puisque ce métal s'y trouverait dans la proportion de 5 sur 95 de cuivre. j
.
i
at.
ont donné une scorie aussi fluide que de lalitharge,
d'un gris sale, opaque, mate et un peu cristal-
line , et un culot (l'argent pesant 5g,85. Il y avait donc dans la scorie og,9i d'argent , c'est-à-dire environ un dixième de son poids. La plus grande partie de l'argent a dû être oxidée et réduite ensuite, sans quoi il n'y aurait eu qu'une très-petite quantité de sulfate de plomb de décomposée, et la scorie ne se serait pas fondue. wgr. alliage de cuivre contenant o, t4. d'arg,
3° g" 20 gr. sulfate de plomb ont donné une scorie très-liquide, que l'on a pu couler dans une lingotière, et un culot métallia refondu que blanc d'argent pesant igoo. On et on a placé creuset , la scorie dans le même par-dessus log. de plomb : on a eu un culot Métallique pesant lo grammes.
Le premier culot ayant été coupellé, on l'a
trouvé composé de 0,78 d'argent et 0,32 de cuivre. Le second culot n'a pu passer à la coupelle
qu'avec l'addition de iog de plomb ; il a laissé
97
4 5 41.'
5 gr. alliage de cuivre contenant o,o3 d'arg. 3o gr. sulfate de plomb
chauffés jusqu'à fusion , ont laissé un bouton métallique pesant 0g,20, et contenant seulement
Og,02 d'argent. On a refondu la scorie dans le même creuset avec 20g. de plomb, et on a eu un
culot pesant 15g., qui, pour passer à la coupelle, a exigé l'addition de 3og, de plomb, et a produit un bouton d'argent pesant ogo il suit de là qu'il contenait environ 3g de cuivre, et que la scorie devait encore retenir og,29 d'argent et i2g. de cuivre. J'ai essayé d'ajouter au mélange de l'alliage et
du sulfate de plomb une certaine quantité de
sable siliceux ( environ un cinquième ); mais les scories ont toujours retenu au moins le septième de l'argent contenu dans l'alliage. Dans une ex-. périence où j'ai employé 1.3g. de pièces de j fr. 19g, de sulfate de plomb et fig. de quarz , j'ai obtenu immédiatement 9g,2 d'argent parfaitement fin. 70. La présence de l'oxide de cuivre contribue
plus que toute autre substance à empêcher Tome XI, zie.
7
Action du
la s"ifate
(le
cuivre sur l'argent.