Annales des Mines (1825, série 1, volume 11)
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SUR LES MACHINES SOUEK.ANTES
A PISTON.
aspiré par les pistons et l'air soufflé dans le feu
neau. Dans la meilleure de nos machines, celle de Castels, cette portion n'est pas le quart de la
vent ont él é considérables; elles ont été des deux tiers de l'air aspiré, dans quelques machines , et
force primitive ; dans les bonnes ( celles d'Uza, de Béliet, de Pontens ),. elle n'en est pas le cinquième;
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par les buses, nous voyons que les pertes de
dans là plupart, elle est bien moindre encore, et
d'un iers ou d'un quart dans les bonnes.. Comparant l'effet produit avec la force employée à le produire, nous voyons que nulle part il n'en est la moitié, et que, dans quelques cas , il n'en est même que le dixième. La partie
nous devons conclure que dans une machine soufflante à piston et à caisse de bois, d'ailleurs bien disposée, l'effet utile n'y sera guère que la cinquième partie de la force employée à la mouvoir, et que dans l'état habituel il n'en sera méme que la sixième : tel est le résultat principal de mes observations. Dans cette' diminution d'un effet à l'autre, ou
de la force consommée sans produire d'effet souf-
flant, si le puis m'exprimer ainsi, a été perdue par la roue hydraulique, absorbée par les chocs, et employée à vaincre les frottemens des parties solides , ainsi que le poids des pistons. On sait que les roues hydrauliques ne prennent pas toute l'action du moteur qu'on leur applique ; que les roues à aubes en prennent moins que les roues à augets ;, que les meilleures de celles-ci n'en prennent que les deux tiers, d'après les expériences de Smeaton; et qu'elles en prennent d'au,
tant plus qu'elles reçoivent l'eau à une plus grande hauteur. Aussi voyons-nous que là où nous avons des roues à augets de 3m,3o ( pieds ), recevant l'eau entièrement par-dessus, comme à Castets et aux martinets du Braud
de Castelnau, la perte de force est moins grande qu'ailleurs ;et nous pouvons admettre que, da ..3 wi soufflet à piston bien disposé, il restera près de la moitié de la force motrice pour condenser et expulser l'air aspiré. Mais encore plus de la moitié de cette moitié
sera rendue nulle par l'effet des pertes d'air et par la résistance des tuyaux, et il n'en restera que peu produisant l'effet réellement utile, c'est-
4-dire poussant par la buse l'air dans le four-.
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même dans la différence de hauteur des deux manomètres, dont l'un serait placé à la naissance des conduites et l'autre à leur extrémité , il est impossible d'assigner ce qui est uniquement dû à la résistance de ces conduites, à cause des pertes d'air souvent imperceptibles qui se trouvent sur divers points de leur longueur. Toutefois, nous avons une expérience faite sur une longue conduite, i 35 mètres ( 415 pi. ), et avec beaucoup de
soin, qui apprend que l'effet à la naissance
de la conduite étant représenté Par ro°, l'effet à l'extrémité l'est par 73 , et que la quantité d'air soufflée par les buses, si elles eussent été adaptées
ilnnédiatement à la caisse soufflante, est à la quantité qu'elles ont réellement donnée étant placées à l'extrémité de la conduite, Comme loo est à 90 ( les effets sont à très-peu près proporAinsi, tionnels à M- , et la quantité d'air à le déchet ne serait que d'un dixième, et encore est-dprobable qu'une partie en est due à quelques pertes d'air. C'est très-vraisemblablement par suite de telles pertes qu'à la forge de Béliet une conduite