Annales des Mines (1825, série 1, volume 11)
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SUR LES MACHINES SOUFFLANTES
Ces règles sont appliquées aussi aux fluides élastiques.Cela posé, si Pon adapte un manomètre à mercure à une
machine soufflante, la hauteur du mercure indiquera la pression, ou plutôt l'excès .de pression sur Pair de l'atmo-
sphère, excès en vertu duquel le vent sort. Ainsi, la vitesse de sortie sera due à la hauteur d'une colonne de Pair sortant, et qui aurait même poids que la colonne mercurielle, ou, ce qui revient au même, à la hauteur de cette dernière colonne, augmentée dans le rapport de la densité du mercure à celle de l'air dansla machine. On aura doue 2
V
V =395%,/
Le volume d'air sorti sera évidemment, abstraction faite de toute contraction de veine, sV; mais cette expression se rapporte à l'air pris à la densité qu'il a dans la machine. Pour le réduire it,la densité de l'atmosphère circonvoisine, li faut multiplier, .sV par, le rapport entre les densités
2 glz
1-0,004t
1 + 0,0(54i
s
395
0,76
h ÷Ii7
le terme o,000i8t, étant toujours fort petit, peut être négligé sans erreur notable : de plus, la considération des vapeurs aqueuses généralenient abondantes près des Machines soufflantes doit Porter à- l'omettre. On a encore sensiblement
h; ce qui donnera, en
OU pressions des' >deux airs h
y h (b+h) T met. cul).
Un mètre cube d'air; à 00. de température et 0m76 de pression barométrique , pèse 1,299 kil. : à P. et b de pression, il pèsera b
1,299 7--77,. °17u1
P
676 S
Enfin, l'effet utile d'une machine soufflante, étant la
niasse ou poids de l'air soufflé , multiplié par la hauteur
dont ce poids est censé ètre tombé pour avoir acquis la vitesse de. sortie V (oyez ci-dessus page 175), sera :
V'
et, toute réduction faite, -on aura
P x 2g' ,
b + h). Ainsi,
1o,000i8t
mètr. b
mettant pour V sa valeur,
dendté dit mercure densité du l'air
On sait encore : 1°. , que , d'après les expériences de MM. Biot et Arago , le rapport de la densité du mercure à celle de l'air est de 10467 à 1, à 00 de température, et sous la pression barotnétrique de 0111,76 ; 2°. que, d'après .les expériences de M. Dulong, la densité du mercure diminue de 0,6°018 par degré d'accroissement de température , à partir de ; 3'. que, d'après les expériences de M. GayLussac, la diminution de densité pour l'air est de 0,00375 Far augmentation .d'un degré du thermomètre et qu'avec M. la Place on perte ce nombre à.0,004 lorsqu'on veut tenir compté de la diminutien de densité due à la présence des vapeurs aqueuses dans l'air atmosphérique ; 4°.. enfin , que la densité de l'air augmente proportionnellement à la pression ( celle qui comprime l'air dans la machine est 10467
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A PISTON.
,
Donc , et en définitive,
E
5377500 sit
kil. élevéà à
et
1
mèt. en
b
Dans une Machine à.11-iiSt6, les valeurs de *V, Q, P et E peuvent être' déduites da diMénsions et du degré d'activité
de la machine, sans l'intervention du manomètre, en admettant toutefois que tout l'air condensé sort par les buses. Soient r la surface du piston, u sa vitesse; on a évidemment Q
V
u 7, et par suite 0,0071
Tome XI, 5e:
buv-'
ré,. 13
