Annales des Mines (1825, série 1, volume 11)
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SUR LES MACHINES SOUFFLANTES
A. PISTON.
attention, j'ai admis 24,4 pour hauteur moyenne. A l'extrémité des deux autres grosses conduites, la moyenne était 25 , et , au feu de la petite forge, 23. Ces observations, vu leur importance, ont été répétées dans la journée, et en présence de plusieurs personnes, qui , toutes , ont admis que la différence des hauteurs manométriques, à la naissance et à l'issue des conduites, n'était que de.2 + lignes au plus.
buses ; elle montre qu'il faut moins de force pour faire passer 400 pieds cubes d'air, par exemple, par une buse de 22 lignes de diamètre que 3oo par une buse de 18 lignes.
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6. Pissos. Cet établissement est nouvellement fait. La machine n'y produit pas tout l'effet qu'on devait en attendre , par suite des mauvaises construci ions en usage dans le pays ; il serait aiSé de doubler la hauteur de l'arc de la roue chargé
d'eau , et l'on sait que l'effet des roues à augets dépend principalement de cette hauteur.
Je cite un fait arrivé dans cette usine. Il y a environ quatre ans que les eaux étant basses, la roue allait lentement ; à tout instant, elle semblait vouloir s'arrêter, et ne reprenait son mouvement que par saccades. Le travail du haut-fourneau était mauvais, et l'on craignait d'être oblige de mettre hors. Un jour, par suite de la négligence du garde-fourneau, le bout des buses se brilla , l'orifice s'agrandit , la roue augmenta de vitesse , et le fourneau reprit un bon train. Le propriétaire, M. Larrcillet, vit de suite ce qui en était : il laissa aux buses leur plus grande bouche; il pratiqua une nouvelle ouverture dans les caisses,
et il Conduisit au fourneau le vent qui en sortait : il eut ainsi plus de vent ; et , ce qui semble paradoxal, il fallut
- moins de force pour le produire. La théorie rend raison
de ce fait, en nous apprenant que la force motrice est en raison directe du cube de la quantité d'air soufflée , et en raison inverse de la quatrième' puissance du diamètre des (i)D'aprè, la note i, F étant la force , d le diamètre de l'orifice n'QV.. De plus Q la gliantité d'air soufflée, on a F //FY donc F
Q 4
constant.
n" 2!. £1,
et n n', n" sont des coefficient
17. POTIte71.
Je n'ai aucune observation à faire sur la machine, d'ailleurs assez forte et assez bonne , de Pusinede Pontens.
18. Uza. Celle de la belle forge d'Uza est la plus grande du midi de la Fiance: elle donne jusqu'à i5oo pi. cub. d'air et plus par minute. Quoiqu'elle soit renfermée, avec tous les feux qu'elle anime, dans une seule enceinte , elle présente un développement de plus de 16o met, ( 5oo pieds) de tuyaux. Le manomètre, placé sur une des deux caisses, s'y élevait jusqu'à 77 millim. , et sur l'autre à 59 seulement. Cette différence se remarquait à l'extrémité des porte-vents qui allaient aux divers feux, ainsi qu'on le voit dans le tableau ci-contre. J'y indique, non la moyenne , mais la plus grande Distance Caisse, N hauteur qu'atteignait le mercure. On voit qu'en général les hauteurs j à la décroissent à mesure que la distance augmente , sans toutefois machine.
qu'il y ait un rapport suivi à.tre
les décroissemens et les distances; mais, comme je l'ai plusieurs fois fait observer, les décroissemens ne sont pas un simple effet de la distance , ou de la résistance des tuyaux, mais encore, et plus dans
mèt.
0 1
5
23 28 30
mit.
mil.
77 72 68
59
59
5o
57 57 54
59 49 beaucoup de cas, des pertes d'air qui ont lieu le long des conduites L'inégale action des cames sera encore Ici une des causes de l'irrégularité. 19. Castets. Voici la meilleure de nos machines sous le l'apport de l'effet dynamique. Elle était presque neuve à l'époque de nies observations. La roue , de 3r.,25, est bien faite , bien