Annales des Mines (1825, série 1, volume 11)
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SUR LE TRAITEMENT
Comparer la méthode suivie à Sainbel avec celles du pays de Galles.
Le minerai de Sourcieux est une pyrite de fer mélangée d'une très-petite quantité de pyrite de
cuivre. Au sortir de la mine, où il a éprouvé un premier triage, il est débourbé et trié à la
main ; ensuite on le grille en plein air, en grands tas pyramidaux , d'après la méthode décrite dans les Voyages métallurgiques de Jars, t. III p. 117 et suivantes. =". f(mte Après ce grillage, le minerai est fondu clans Faine da fourneau à manche ayant 110,70 de hauteur, nerai grillé. 010,96 de profondeur et orn,55 de largeur. Deux soufflets pyramidaux en bois, mus par une roue hydraulique, fournissent l'air nécessaire à là fusion. Le combustible employé est du coak provenant de Saint-Étienne. Jusqu'en 1823 on a ajouté auminerai du quarz pour scorifier l'oxide de .fer et l'empêcher de se -
réduire: On obtenait de la matte ordinaire, te-
nant 25 à" 28 pour too de cuivre. Depuis plus de deux ans, on a remplacé- le quarz par du mine-
.
rai de cuivre carbonaté pauvre de Chessy, qui contient environ 5o à 6o pour ioo de sable siliceux et io à I pour roo de cuivre ,métallique. On obtient, par ce moyen , de la matte riche de 55 à45 pour ioo. Pour faciliter la fusion, on ajoute environ 5a pour Io() (le scories provenant de la même fonte. Ces scories contiennent une très-grande quantité
d'oxide de fer combiné à la silice et seulement des traces de cuivre. (V. le mémoire -de M. Gue-
nyveau , 'Journal des Mines 118, p. 245. ) Elles sont généralement très-fluides, et ne deviennent pâteuses que lorsqu'on ajoute une trop
DU cup/RE PYRiTErf X .
257 &t'aride quantité de quarz ou de minerais quarieux. S
Lorsque le quarz manque, elles sont trop fluides,
les charges descendent trop précipitamment , la matte se mélange en partie dans les scories; où elle forme de petits noyaux d'un gris clair ;. ce que les fondeurs expriment en disant que la matte refleurit; et par Suite de l'absence du quarz, l'oxide de fer libre se réduit, et forme des dépôts qui s'attachent au fond du fourneau, et qui entravent sa marche : les fondeurs disent alors que les scories sont trop sèches. Si ,au contraire, le quarz est trop abondantil rend le mélange plus réfractaire ; les laitiers deviennent très-pâteux ; les charges descendent lentement ; l'oxide de fer, trop long-temps en contact avec le charbon , se réduit en partie, et il se forme , comme dans le premier cas, des culots de fer dans,le fond da fourneau. On consomme alors beaucoup plus de coak pour fondre la même quantité de minerai que dans le premier cas ; dans cet état de choses , les ouvriers disent que .les scories sont trop grasses. C'est d'après aspect, des scories qui coulent Constannnent sur le devant_ du fourneau que le maître-fondeurl juge; des proportions les plus convenables dé minerai pillé, de quarz et de scories pour obtenir une bonne fonte. D'après le nez qui .se forme à la tuyère, il juge' de la proportion du combustible à employer relativement à la matière à fondre. Si le nez est trop court, la température est trop élevée; le fondeur charge 'dans ce cas plus de minerai pont' la même quantité de combustible; il fait le contraire si le nez est trop long. Sa longueur doit être ordinairement de 4, à- 6 pouces, .
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