Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1825, série 1, volume 11)

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SUI' UN PONT

7/19 novembre dernier, jusqu'à la hauteur de 6 à 8 pieds. La vitesse 'libyenne du fleuve est d'un

p. et demi par seconde; sans être très-considérable, elle suffit cependant pour donner naissance à des digues de glace, qui ont, à plusieurs époques, causé des inondations désastreuses. Le port du commerce et plusieurs chantiers de construction de la marine impériale étant. placés à l'amont du pont, on serait obligé de construire deux piles-culées pour le placement d'un pontle vis.

Si l'on réfléchit maintenant à la grande .profondeur du fleuve, qui nécessiterait des moyens

extraordinaires pour y fonder solidement les

-= SUSPENDU.

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présenterait la construction' d'un pont en 'chaînes d'une seule ouverture, à l'emplacement que

pouls venons d'indiquer, nous ont paru plus

faciles à surmonter. Nous avons pour nous guider des antécédens favorables : la théorie des ponts suspendus, si complétement développée dans l'ouvrage de M. Navier, , ne laisse plus rima désirer; l'expérience a également appris sur eu à-peu-près tout ce qu'on avait à lui demander, et les ingénieurs civils peuvent maintenant' entreprendre la construction d'un pont en chaînes avec autant (l'assurance que celle d'un pont en pierres ou en bois.

piles et les culées;. au peu d'élévation des quais,

qui exigerait un exhaussement prodigieux du pont , afin de placer les naissances des arches tant surbaissées qu'elles pourraient au-dessus du niveau des eaux -moyennes ; àêtre' la diminution inévitable du débouché du fleuve et au danger qui pourrait résulter de l'accumulation des

glaces à l'amont du pont, que les brise-glaces les mieux disposés ne sauraient empêcher, l'épaisseur des masses de glaçons quelquefois très-considérables, on concevra que la construction d'un pont fixe , avec piles et culées , sur la grande Neva serait une opération gigantesque dont les frais énormes ne pourraient être compensés par l'utilité qu'elle offrirait , quelque grande qu'elle puisse etre , sur-tout si l'on voulait s'opposer à toutes les chances de destruction, et acquérir, à force de travaux et de précautions, la certitude de la durée de l'ouvrage. Les difficultés d'une toute autre nature que .

Tout ce qui précède Motive suffisamment la préférence que nous avons donnée à un pont en chaînes pour offrir un passage fixe et durable

sur la grande ,NéVa , nous allons maintenant

donner la description la plus succincte qu'il nous sera possible de l'ensemble du projet. '-Les-deux supports en granit sont en tout sem-

blables à la porte d'Athènes, représentée dans l'ouvrage (le l'Institikd'Égypte : leur hauteur est de i ii piedSret.;demi, vus' de face; ce genre de support offre ;Une-iporte rectangulaire avec des pieds-droits sans talus : vu de côté, il a la forme d'une pyramide. tronquée , dont la base infé-

rieure a 42.:piedi de largeur horizontale, et la base supérieure 14 pieds seulement. Placé à 2E pieds du bord du quai, il offre, outre le passage direct sous la 'porte même, deux -passages latéraux autourMes pieds-droits :.c'est awdessus -de Ces pieds-droits que s'opère le racéordemehr,des