Annales des Mines (1825, série 1, volume 11)
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SUR UN PONT
verticales de suspension traversent Ces ehâssiS
s'appuient sur eux au moyen d'écrous sphériques. Les deux polygones d'un rang de chaînes sont tout-à-fait indépendans l'un de l'autre
leurs sommets alternent ; le pont est soutenu de 4 pieds en 4 pieds suivant sa longueur. La distance horizontale des axes des supports', ou l'ouverture des chaînes de suspension , .est 41,c, o22 pieds; la flèche des polygones caténaires est de 87 pieds et leur longueur de 1042 pieds environ. Vers le milieu du Pont, le plancher et les chaînes sont séparés par un .intervalle de 7 pieds.
Le raccordement de chaque rang de chaîne de suspension et ,de chaînes de retenue se 'fait sur un charriot en fonte, placé sur des cylindres pareillement en fonte, pouvant rouler sur les plateformes qui terminent les supports. Chacune des chaînes partielles qui composent un rang se recourbe sur le eharriot entre,deuxparois,. dans lesquelles sont eneastrési, à mouvement libre , les boulons de ses articulations. Les
- chaînons, ainsi fixés au charriot, sont beaucoup
plus couds que. ceux de la partie libre de la -Chaîne; ils forment un polygone de raccordement, convexe vers le haut, dont chaque SOMelet correspond à un des cylindres qui supportent le charriot. La forme de ce polygone est parabolique, et calculée de manière à répartir
également sur. tous les cylindres la pression ver-taCale exercée par les chaînes sur les support,.
Les deux charriots, situés sur un des pieds-
droits d'un support , sont réunis par. des pièces. .de fonte , de manière à ce que l'un ;ne pui;4e
.fiSPENDU.
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pas se mouvoir indépendamment de l'autre. Les chaînes de retenue, à leur sortie des eharriots , font avec la verticale un angle dont la tangente trigonométrique est ,1-, rencontrent le sol à i 5o pieds environ des axes des supports,
se dirigent suivant des puits inclinés vers des plaques de fonte, dont les plans sont perpendiculaires à leur direction , traversent ces pla-
ques à 2 r pieds au-dessous du sol, et s'appuient sur elles au moyen de boulons et de coins. Les deux plaques de fonte qui correspondent aux deux rangs de chaînes équilibrantes d'un pont latéral , servent de coussinet à une voûte surbaissée construite en granit. Cette demi-voûte s'appuie à la clef sur un massif de maconnerie qui transmet la poussée horizontale de cette
voûte aux fondations du support. Une galerie horizontale, dans laquelle on descend par un puits, réunit des chambres pratiquées derrière les deux plaques d'arrêt correspondantes à chaq ue
voûte. Le point où chaque rang de chaînes de retenue pénètre dans le sol , est recouvert par un piédestal surmonté d'un sphinx, dont les proportions et les formes sont prises dans l'ouvrage publié par l'Institut d'Égypte.
La vonte dont nous venons de parler est assise sur une maçonnerie, dont le radier horizontal s'appuie sur des pieux; des moises en fer qui les embrassent sont réunies par des tiges verticales avec les dalles de granit qui forment l'assise supérieure de la voûte. Au moyen de ce système, la résistance que les pieux, offrent à l'arrachement est intéressée pour s'opposer au soulèvement de la maçonnerie avant que toutes Tome XI, 5e, licr.