Annales des Mines (1825, série 1, volume 11)
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SUR UN PONT
SUSPENDU.
lui transmet par l'intermède des tasseaux , et la poutre comme empêchant le rapprochement des deux extrémités de ce polygone. Le calcul indique alors que la traction supportée par le polygone en fer est la même que celle des chaînes
Lies sur tous les cylindres; toutes ces circonstances sont favorables à la solidité de ce mode de raccordement, que nous croyons préférable à tout autre dans les ponts d'une grande ouver-
égale à la distance horizontale des deux extrémités de la poutre, dont le poids serait le même que celui qui charge la ferme, et dans lequel la flèche des chaînes serait égale à la somme des flèches de courbure de la poutre et du polygone
est peut-être la partie la plus importante d'un.
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d'un pont suspendu, dont l'ouverture serait
en fer. Les chaînes de retenue ayant une grande lon-
gueur, et la différence des températures extrêmes à Saint-Pétersbourg étant d'environ 5o degrés du thermomètre de Réaumur, on voit que si nous eussions attaché d'une manière fixe les chaînes de retenue aux supports , ceux-ci, dans leur partie supérieure, eussent été sujets à un mouvement horizontal très - sensible qui eût fatigué la maçonnerie, et donné à la résultante des tensions des chaînes de suspension et de retenue une direction très-différente de celle de l'axe de résistance des supports. Le moyen que nous proposons conserve à cette résultante une direction constamment verticale , et laisse par-
faitement fixe la partie supérieure des supports.
Les pressions considérables exercées sur les charriots, le peu d'étendue des oscillations verticales des chaînes d'un aussi grand pont, le grand
nombre de rouleaux sur lesquels les charriots sont assis, et la forme de ces ciiarriots, au moyen de laquelle les pressions sont également répar-
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ture. La fixation des chaînes de retenue dans le sol
projet de pont suspendu. Dans les localités où le terrain offre une grande résistance , ou est peu
perméable aux eaux, on peut compter sur le
poids d'une portion de ce terrain pour s'opposer au soulèvement des plaques deattache; mais à Saint-Pétersbourg, qui n'était, il y a un siècle, qu'un vaste marécage, le terrain est trop meuble
pour qu'il soit permis de compter sur la résistance qu'il pourrait offrir il est trop pénétré d'eau pour qu'on puisse chercher des points. .d'appui à une grande profondeur ; c'est ce qui nous a déterminés à adopter le genre de construction que nous avons décrit. Le poids total
de chaque demi-voûte est au moins double de la composante verticale des tractions maxima des chaînes équilibrantes qui y aboutissent , en sorte que ce poids détruirait encore cette coinposante verticale dans le cas où la demi-voûte serait entièrement dans l'eau. La résultante des tractions des chaînes
brantes qui aboutissent à chaque demi-voûte, la verticale qui passe par son centre de gravité, et l'axe horizontal du massif de maçonnerie qui l'unit à la fondation du support voisin , concou-
rent en un même point, en sorte que la puissance et les résistances se font directement équilibre. Nota. Les calculs des tensions des chaînes ont