Annales des Mines (1825, série 1, volume 11)
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PREF A 11ATION DE LA. FONTE
DANS LES HAUTS-FOURNEAUX.
moins fusibles que ceux dont il s'agit, et qui sont dues tantôt à l'humidité des minerais, à la mauvaise qualité du charbon, ou bien à la né-
rais faciles à fondre, de bonne qualité , disposés à donner promptement du fer doux, et dans les
des fondeurs, ont pour résultat de dimiboliaence b
nuer le produit qui aurait lieu si la fonte< avait lieu sans interruption, et par suite d'augmenter la consommation du charbon. Ces inconvéniens sont balancés par les avantages suiVans I°. il y a dans l'affinage de la fonte, préparée comme nous l'avons dit et convertie en weisseisen, une grande économie de charbon, et, en un mot, de tout celui nécessaire pour purifier, 1.a fonte et former la loupe ; _2°. une plus grande rapidité
dans l'affinage, et par suite une plus grande
quantité de fer fabriquée, dans le même temps, par chaque feu d'affinerie : d'où résulte. une diminution sur les frais généraux ; 3". un moindre déchet dans la fabrication du fer forgé. .11 ne faut pas oublier que les minerais employés dans la vallée dite Schleidner Thale, et sur le produit desquels on pratique usuellement le procédé d'affinage de la fonte avant sa sortie du fourneau ( laeuterungs arbeit), sont de la meilleure qualité et très-faciles à fondre. Ma conviction est que dans le cas on ces conditions.sont remplies, il n'est pas douteui que les inconvéniens indiqués ne soient plus que compensés par les avantages du procédé dont il s'agit. Ainsi la question de l'utilité de cette préparation de la fonte dans l'intérieur du fourneau qui la produit, ne peut être résolue que dans chaque cas particulier et suivant les circonstances. A. cette occasion, je crois pouvoir exprimer ma .manière de voir, qui est que, pour des mine-
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fourneaux peu élevés, qui sont ordinairement employés à les fondre, il y a peu à craindre que les interruptions dans la fonte n'amènent des embarras intérieurs qu'on ne puisse dissiper aisément : dans ce cas, on peut pratiquer l'affinage de la fonte dans l'intérieur du creuset (laeutern),
ce qui la disposera à donner aisément du fer forgé : cette opération ne sera pas exempte de tout inconvénient ; mais l'économie de temps et
de combustible qui aura lieu ensuite dans la formation des barres la rendront avantageuse. La considération des avantages que procure
l'espèce d'affinage pratiquée sur la fonte dans l'Eiffel m'a conduit à proposer la question suivante : Ne pourrait-on pas faire subir à la fonte destinée à produire du fer en barres par le procédé ordinaire d'affinage une préparation convenable dans un fourneau à réverbère , et y aurait-il de l'avantage, sous le rapport économique, à opérer une semblable préparation? Il est bien évident que relativement à l'affinage de la fonte, qui consiste principalement à en séparer le charbon combiné, une opération préparatoire qui commence cette décomposition ne peut qu'être avantageuse en facilitant l'affinage définitif, et sur-tout lorsque cette préparation a lieu sans qu'il en résulte une nouvelle combinaison entre le fer et le charbon. On opérerait une semblable préparation , et la conversion de la fonte grise en fonte blanche , en traitant la première dans un fourneau à réverbère avec des matièresfoxidan tes ( des scories. ) Après
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