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SUR LE MOUVEMENT

DE L'EAU.

d'où l'on tire , en ajoutant les quatre équations' précédentes, et en posant

Bossu t ( Traité théorique et expérimental d'hydrodynamique, nouv. édit. , à Paris, l'an 4(1796), et Joseph-Therèse Michelotti ( Mémoires de l'Académie royale des sciences, an: 1784-85, He, partie, à Turin ) , ont fait des expériences suffisam-

F

ment exactes, de manière que tout se réduit ici à en déduire les coefficieus. Les expériences de Michelotti se distinguent d'une manière très-avantageuse de celles de Bossut ; en ce que lés hauteurs de pression dans les

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A.

h"' R

(th f,A)'

(/,'A')

h" F- h Rt".

Ft»

4g (q-_

h, et R'"

( EF )

)

('"A" /,'

-1- 4g R,

ou si les pressions sur les orifices Fe .et bb sont

dues à la même hauteur, et si par conséquent qV =q, on aura, en écrivant h à la place de 11, (E F) a'c' 4g R. 4gh §

Si -l'on veut faire usage, dans des cas particuliers, de l'expression générale que nous venons de trouver, il faut connaitre les coefficiens de contraction 1,t,i2u." qui entrent dans les eXpreS-

sions ci-dessus de E et F, de même que les

constantes de la fonction R, qui dépendent de l'adhérence des molécules d'eau. Pour la détermination des coefficiens de contraction , il suffira, dans les cas qui se présentent le plus ordinairement , de distinguer les deux cas du mouvement par l'ouverture d'une paroi mince et par un tuyau prismatique trèscourt, dont la longueur équivaut à-peu-près au triple de la largeur moyenne de l'ouverture. Ce dernier cas a lieu aussi, si l'eau se meut par une ouverture prismatique dans une paroi épaisse

réservoirs y croissent au-delà de 20 pieds de Paris et qu'on y trouve des ouvertures si considérables, que l'écoulement pendant une minute était de près de 200 pieds cubes de Paris. Dans toutes ces expériences, les sections des ré-

servoirs prismatiques étaient si considérables par rapport à l'ouverture d'écoulement , que la vitesse dans le réservoir était insensible, et qu'on pouvait regarder par conséquent comme nulle la

résistance provenant de l'adhérence que avons désignée par R.

On obtient par conséquent, d'après le S VII, 4gh =(E F) , ou parce qu'ici E et b, a

F

4gh= tss

th'A' C1

Ceci donne pour

a,

= o; e

2Vg Vh

et Si l'on désigne par.M la quantité d'eau qui s'é-;

coule pendant nue seconde, on aura M = ac , par conséquent M 21,a V h vg , et par cela le coefficient de contraction