Annales des Mines (1825, série 1, volume 11)
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SUR LE MOUVEMENT 456 La plus grande différence entre la vitesse cal-
culée et la vitesse observée n'est pas d'un 8oe. de cette dernière. Dans les expériences de M. Bidone, la pente h , n a pas varié ; on avait , d'après le profil du .fond du canal, auquel la surface du courant était parallèle,/z=4 pouces 2 lignes -A ; l= 18 pieds ; h
et 7-= 0,019451. La largeur du canal, où la distance des parois verticales et perpendiculaires au fond du canal, était d'un pied. La lettre suivante que M. Bidone m'a fait l'honneur de m'écrire, le t 5 août i 823, confirme
l'accord de la théorie de M. Eytelwein et des
meilleures observations sur le cours des grandes rivières.
.Extrait d'une lettre de M. Bidone, professeur à l'Université de Turin, adressée à M. Hachette. Turin ,13 août 1823. Vous m'écrivez que. vous et M. Lacroix avez fait traduire le Mémoire de M. Eytelwein, qui a pour titre (en allemand) Recherches surie moucernent de l'eau , etc., imprimé dans le tome de l'Académie de Berlin, année 1814-15. Vous faites une chose vraiment utile et importante pour les progrès de l'hydraulique théorique et pratique. Vous saurez sans doute que M. Eytelwein , dans le tome de la même Académie, année 1818-19 (imprimé en 1820 ) , a donné la continuation de ses recherches, etc. ; mais je vais vous dire ce que peut-être vous ne saurez pas à cet égard, par ia difficulté des communications : c'est que lors-
DE L'EAU.
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que j'ai eu connaissance du Mémoire de M. Eytelwein, je l'ai traduit pour mon usage particulier et j'en ai écrit à M. Venturoli , professeur cl'hy dra ulique à Bologne , mais qui maintenant demeure à Rome, en qualité de président de l'Ecole des ponts et chaussées. Celui-ci m'a prié de lui
envoyer ma traduction, et c'est ce que j'ai fait
très-volontiers. Il a trouvé la formule de M. Eytelwein si bien d'accord avec le très-grand nombre d'expériences que M. Eytelwein même rap-
porte , que le même M. Venturoli en a fait un extrait en italien, et il l'a publié l'année passée dans un petit ouvrage très-intéressant, qui a pour titre, Ricerche geometriche ed idrometriche latte
nella scuola degli ingegneii pond/ici d'acque e strade l'anno1821,Milano 1822, per Paolo-Emilio Giuffi. Dans l'extrait publié par M. Venturoli dans l'ouvrage que je viens de citer, on y a ajouté, entre autres, des expériences très en grand faites en Italie sur le cours de l'eau dans les fleuves, tels que dans le Pô près de Ferrare et dans le Tibre près de Rome. La section du Pô était, au moment des expériences, de plus de 3700 mètres carrés. Ces expériences se trouvent d'accord avec la formule de M. Eytelwein, etc.
( Voyez le septième Tableau, page 468. )