Annales des Mines (1826, série 1, volume 13)
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58 moins anciens, sous le nomrditee duit,
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craie, et lui a fait donner pendant long-temps le nom de craie chloritée, à cause de sa ressernblance extérieure avec la chlorite, dont elle dif-
fère d'ailleurs beaucoup par sa composition, comme l'analyse l'a prouvé depuis peu d'an-
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nées. Cette substance est ici en très-petits grains verts, qui s'écrasent facilement et donnent alors sur le papier une belle couleur vert de pré : elle fait partie d'une espèce de sable calcaire, dont la couleur est d'autant plus verte qu'elle y domine davantage. Certaines parties de ce sablé, formant comme des nodules ou de petites veines dans la masse, en sont entièrement privées, et présentent l'aspect d'un calcaire blanchâtre ou jaunâtre que paraît colorer l'oxide de fer : ce calcaire est presque pulvérulent, et tache les doigts comme le ferait une véritable craie. J'ai cru d'abord que ce sable n'était qu'un dépôt accidentel de craie chloritée recouvrant le calcaire fétide ; maisj'ai bientôt été forcé de reconnaître qu'il faisait réellement partie de cette dernière formation. Dans les couches inclinées qui le recèlent, il s'insinue en veinules dans la roche même de calcaire fétide : celle-ci, à son approche, perd peu à peu sa couleur foncée, et devient
d'un gris plus clair, presque entièrement blanchâtre aux points de contact, où elle est aussi plus tendre et même en partie pulvérulente. On serait tenté de voir, dans cette circonstance
, comme une sorte de passage du calcaire de couleur foncée aux nodules analogues à la craie, qui se trouvent en grand nombre dans le sable chlo-
rité; ce qui rapprocherait pour ainsi dire ces
deux terrains. Mais je suis loin de présenter cette idée comme tant soit peu probable : l'intervalle
DU D1h)ARTEMENT DU NORD.
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est trop immense entre un calcaire que l'on a
toujours regardé comme de transition, et la craie, qui est le plus-nouveau des terrains secondaires. tous ses J'ai voulu sur-tout faire connaîtrejedans le crois, n'a , qui détails .un fait intéressant, point encore été observé ; c'est l'existence, au milieu d'un ,terrain de transition, de la terre verte appelée communément chlorite, que l'on a , il est vrai, déjà rencontrée dans plusieurs for-à mations différentes, mais toutes appartenant
des terrains secondaires ou même plus noule veaux. Je n'ai pu constater ce fait que surl'ai de parler
mais je seul peint dont je viens du reste examiné avec une attention d'autant plus grande qu'il m'a paru plus remarquable. ( La suite à la prochaine livraison.)