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11dLANGE DE PLOMB ET DE PYRITE.

deux premières espèces de minerai peuvent remplacer dans la fon teu n e partie des minerais lavés,. en gros morceaux et.en .menus, à gangue (l'ocre; la troisième espèce, .qui 'renferme encore beau-

coup de pyrite grillée, passe néanmoins aussi

très-bien à la fonte, parce que cette gangue .étant composée d'oxide rouge de fer, retenant seulement Un peu d'acide sulfurique et de sulfure de fer au minimum, peut être facilement réduite en scories en même temps que le plomb est préci-

pité de son sulfure et de son sulfate, en ajoutant à la masse à fondre des minerais à gangue d'ocre et des scories de forges. La perte en sulfure de plomb , que l'on fait dans la préparation du ruinerai, ne doit pas .être grande, puisque l'on bocarde peu et que le sulfate de plomb

gni se forme dans le grillage est adhérent au sulfure et ne paraît point s'en séparer aisément ; du

-moins les eaux de lavage ne sont-elles pas sensiblement blanches. Au surplus, le sulfite de plomb

étant par lui-même très-pesant, les parties du sulfure qui auraient été converties entièrement en sulfate dans le grillage, ou celles qui se seraient

détachées du sulfure pendant le lavage, doivent récessaireMent se retrouver, sans perte très-notable, dans les divers minerais lavés.

J'ai. cru inutile de joindre à cette notice les plans des grilles anglaises, doubles cribles , tamis à main , tamis à bascule, bocards , tables à tombeau et tables à percussion employés à Védrin , ces machines ne différant pas de celles usitées ailleurs. Je me borne à donner les plans

du fourneau de grillage, qui , à raison des

changemens introduits dans les dimensions et lés dispositions de ses parties, se rapproche moins des fourneaux connus de même espèce.(V. Pl. I.)

MÉMOIRE SUR. LES DIFFÉRENS ETATS DU FER. (1); Traduit et extrait des Mémoires sur différens points.

portons da traitenzent du fer, de M. Ant. Muller, de l'Administration des Mines de Ptusse PAR M. Auo.-FR. ENGELHARDT.

Bergrminn et Rinmann ont donné les premières notions sur la nature des diverses espèceS de fer; elles ont été développées et rectifiées par Berthollet, Monge et Vandermonde, qui ont fait -connaître les différences principales existant en-

tre le fer, l'acier et la fonte. Les progrès des sciences ont dû contribuer. aussi au perfectionnement de la théorie de la fabrication du fer : M. Karsten , savant aussi distingué que versé dans le détail de l'art des forges, fit voir l'insuffisance des principes établis, et publia une théorie nouvelle, qui ne tarda pas à être généralement adoptée en Allemagne. Cette théorie est cependant susceptible d'une critique approfondie, afin de reconnaître s'il n'était pas pos-,

sible d'arriver à.Un résultat plus conforme aux faits observés et à l'état actuel de la science. I. Fonte. D'après les idées les plus généralement

répandues, le carbone est la cause des divers états du fer. Le fer malléable affiné n'en contient que des traces, l'acier en contient davantage la fonte blanche encore plus; enfin, la fonte grise en renferme une plus grande quantité, et d'au(i) Le présent mémoire a été rédigé avant la publication de celui de M. Karsten sur les combinaisons du carbone avec le fer, et qui se trouve dans les Annales des Mines tonie 9, pag. 657.

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