Annales des Mines (1826, série 1, volume 13)
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SUR LES DIFFERE(S à'ATS
fondu jaune, doit contenir un quart de cuivre ); les expériences de MM. Stodart et Faraday sur l'alliage de l'acier avec une petite quantité d'argent (àr.peuprês avec 0,2 pour 100 ), répétées et constatées par M. Fischer; leurs expériences sur l'alliage de l'acier avec le rhodium ; les expériences de M. Berthier sur l'alliage du fer et de l'acier avec le chrome (VIn. chim., t. t 7 ). 11 est très-remarquable qu'en général il suffise d'une très-petite quantité d'une substance étrangère pour produire ces effets. Se citerai pour exemple le plomb.
Tous les métallurgistes paraissent s'accorder croire que le plomb ne S'allie point avec le Cependant c'est un fait très-connu, qu'une petite quantité de plomb, une once, par exemple., jetée dans tm haut-fourneau, rendis fonte beaucoup plus fusible, ce qui semblerait indiquer qu'il y a combinaison or, la fonte produite dans cette- circonstance ne peut contenir que o,0005 de plomb tout au plus ; il n'est donc pa étonnant que ce métal échappe à l'analyse, mais
cela fait voir combien peu il faut d'une sub-
stance étrangère Pour altérer les qualités du fer. 11 est très-probable que la fonte blanche n'est pas plus homogène que la fonte grise, mais que c'est un mélange de carbure de fer et de fer pur;
tandis que la fonte grise contient en outre du graphite (I). Mais il ne faut pas perdre de vue que toute fonte qui conserve la cassure blanche après un Cette manière dé .voir de M. Muller est aussi conforme à l'opinion de M. Berzélius qui s'exprime ainsi g Le fer s'unit en plusieurs proportions au carbone (i )
'DU FER
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refroidissement lent, est un composé ternaire de fer, de carbone -et d'une troisième substance ; les cristaux seront donc vraisemblablement aussi des composés ternaires, et il est possible que la quantité de carbone qu'ils contiennent varie avec la nature de la troisième substance:
Ce n'est que d'un grand nombre d'analyses
comparatives que l'on peut espérer la solution de cette question difficile. Fer pur. Selon- l'opinion générale des mé-
tallurgistes, le bon -fer forgé est du fer -pur, ne contenant qu'une trop petite quantité de substances étrangères, sur-tout de carbone, peur qu'elles puissent altérer ses propriétés caractéristiques. .Lorsque le .fer se trouve allié d'une quantité suffisante de substances étrangères, pour que ses » sursaturé de carbone, il fournit le graphite ( plomba» sine ).... 11 paraît que le fer peut s'unir eri.plusieurs n proportions définies au carbone , quoiqu'en traitant directement ces deux substances ensemble on n'obtienne que du graphite ou de la fonte , qui paraissent être les deux'extrêmes de ces combinaisons définies D) Presque toutes les fontes refroidies 'subitement prennent plus ou moins les caraCtères de la fonte blanche, et, n en général, le plus ou moins de célérité de refroidissement n aune grttnile influence sur Pasper,t de la cassure de
forité.
La cause en est que la- fonte ne consiste point en une n seule combinaison chimique,.mais (pie c'est un mélange n de plusieurs combinaisondiStinctes réunies par la fit:sion, et qui se séparent pendant un refroidissement lent, - n chacune en suivant la pesanteur et la force cPaggrégation n _qui lui est propre, se figeant et se cristallisant à des .P époques différentes : c'est ce.qui donne une cassure d'un n aspect si varié à la fonte refroidie lentement. » ( BER, Traité' de Chimie , trad. en allemand parSlods, t. II, art.. L5../ér.._§dz fer et'du carbone et fontes.)
