Annales des Mines (1826, série 1, volume 13)
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SUR LES DIVERS ÉTITS DU FER.
fion de la fonte , en formant du graphite dont les particules, en mélange intime avec le reste de la masse, donnent à la fonte la cassure grise. Un refroidissement subit ne permettant pas cette formation successive du graphite, occasionne toujours une cassure blanche. 5° Il y a des corps qui, unis au fer, empêchent cette séparation du carbone sous la forme de graphite, tels que le phosphore, le soufre, les bases métalliques., les oxides-terres, etc., d'autres métaux, sur-tout le manganèse. En ce cas, la fonte qui contient autant et plus de carbone que la fonte la plus grise, conserve la cassure blanche, même après le refroidissement le plus lent et le plus ménagé possible. Fer pur. Fer forgé. Le fer forgé est considéré comme du fer pur contenant des substances étrangères, sur-tout le carbone, en trop petites quantités pour en altérer les propriétés : ce sont les propriétés plus ou moins nuisibles que ces
substances lui communiquent qui en forment autant de variétés. Acier. Sa composition chimique paraît être identique avec celle de la fonte blanche, c'est-àdire qu'il serait formé de fer pur, de carbone et d'un troisième corps, tel que de l'aluminium, du silicium, du manganèse, etc., etc., qui rendraient stable l'union du carbone et du fer. La différence entre la fonte blanche et l'acier ne paraît résider, d'après M. Muller, que dans l'arrangement mécanique des molécules.
NOTE Sur le muraillement des puits aux mines
de Fins ;
PAR M. J. GUILLEMIN.
LE muraillement des puits , lorsqu'ils doivent être de longue durée, est incontestablement pré-
férable à leur revêtement en bois. Je pense en outre qu'au moyen du prodédé qui fait l'objet de cette note, et qui a été avantageusement suivi aux houil fières de Fins,ce mode de soutènement est
plus économique de toute manière; que les frais d'établissement sont 'moindres , même dans un
pays comme celui-ci , où les bois ne sont pas encore d'un prix très-élevé, et que, par conséquent, il mérite la préférence sur le boisage dans presque tous les cas. Ce procédé étant peu connu , j'entrerai dans des détails suffisans pour que son exécution soit facile ; je crois rendre un véritable service à'toutes les personnes qui dirigent des exploitations de mines.
Le muraillement se fait au fur et à mesure
qu'on descend et sans employer de boisages pro-
visoires, qui occasionnent toujours une assez grande dépense. On s'enfonce autant que la soli-
dité du terrain le permet , et aussitôt qu'on ne peut plus le faire sans danger, on muraille ; puis on creuse de nouveau , et l'on muraille encore aussitôt qu'on le juge nécessaire, et ainsi de suite. La grande difficulté est de soutenir le muraillement pendant qu'on descend, car la bâtisse en elle-même n'a rien de difficile. La première partie du muraillement est assu-