Annales des Mines (1826, série 1, volume 13)
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PrIURAILLEMENT
DES PUITS.
rée par les moyens suivans : lorsqu'on a atteint une certaine profondeur, qu'on ne peut dépasser 'sans péril, 6 ou r o mètres, par exemple, on place horizontalement, au fond de l'excavation, un ca-
s'enfonçant avec le diamètre intrà muros on ne s'élargit que peu à peu pour obtenir le diamètre extérieur du _puits ; cette espèce de corniche
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(Le en bois (1)1.1I,fig. r&.), formé de quatre pièces,
jointes à mi-bois et réunies aux angles par quatre liens, qui sont placés à une distance égale au diamètre du puits; les dimensions de ce cadre sont, en oeuvre , de °moï plus petites que celle du puits indiquée par la ligne circulaire ; mais il est disposé de manière à ne pas gêner le jeu des tonneaux, qui a lieu, dans la direction de la ligne ponctuée , perpendiculaire aux liens du
cadre. Sur ce cadre, dont les extrémités vont
s'appuyer le plus loin, qu'il est possible dans le terrain, on pose une courbe circulaire en bois, fig. 2 , dont le diamètre est égal à celui du puits elle est formée de plusieurs pièces courbées, taillées en voussoirs et réunies à mi-bois : ceci disposé convenablement, on commence le muraillernent ; plusieurs fils-à-plomb placés toutautour dirigent l'ouvrier maçon, qui élève ainsi la construction verticalement jusqu'à la hauteur' du sol ; là, on interrompt le ni uraillement pour placer un cadre semblable à celui fig. Ire. , mais
dont les extrémités, beaucoup plus longues
s'appuient au loin *sur la surface du sol ; il est destiné à soutenir, au moyen de chaînes ou de
tireurs en fer ou en bois, le cadre inférieur et toute la maçonnerie que celui-ci supporte. On exhausse le rnuraillement de 2 OU 3 mètres pour retenir les décombres extraits.
Cela fait, on creusé de nouveau sans aucun
danger»; on a cependant le soin de laisser du terrain sous le cadre inférieur ; c'est-à-dire qu'en
circulaire ,
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on laisse, soutient en partie la
maçonnerie supérieure; on l'enlève ensuite par portions, et on la remplace incontinent par la bâtisse. La profondeur qu'on peut atteindre sans s'exposer varie considérablement ; la moindre est d'un mètre, et ne se rencontre que dans les terres ébouleuses , les schistes argileux friables ( menus noirs) , etc. Alors on se hâte de murailler tout autour sur une courbe circulaire pareille à la première, posée horizontalement et à l'à-plomb des parois du puits, et on serre fortement le dernier rang de briques contre le cadre avec des coins de bois ; puis, pour soutenir cette portion de mur, on cloue autour du puits un certain nombre de palplanches ou croûtes de la
courbe inférieure à celle de dessus. Avec ces précautions, et le soin de ménager toujours la corniche pour soutenir les travaux précéderas, peut creuser sans aucun danger.
Si la profondeur qu'on peut atteindre sans risque était de plusieurs mètres, ce qui arrive
souvent, après avoir placé une courbe au fond de l'excavation, on bâtirait jusqu'à la hauteur de 2 mètres environ ; on poserait une nouvelle courbe , on bâtirait dessus, et ainsi de suite divisant la hauteur totale par des courbes placées à deux ou trois mètres l'une de l'autre, qu'on lierait entre elles par des planches de la longueur convenable. Quand en creusant on trouve un rocher solide, on en profite pour décharger le puits, au moyen d'un cadre eu bois ,fig. 3, dont les extrémités