Annales des Mines (1826, série 1, volume 13)
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MUR AILLEMENT
DES PUITS.
s'appuient sur les parties consistantes de ce rocher. Il en résulte un autre avantage, c'est qu'on
forme représentée fig. A; leur longueur est de 8 pouces (oin,22); leur largeur moyenne, de 4 pouces (0moi), et leur épaisseur, de pouces (oin,o8). Dans les terrains solides, roches schisteuses sèches, etc., la longueur moyenne est de 8 pouces, la largeur de 4 pouces, et l'épaisseur de 5 pouces ( voir fig. B ). Les courbes sont en bois de chêne; elles ont 8
peut sans inconvénient interrompre le revêtemen t jusqu'à ce qu'on ait passé le terrain dur, dont l'arrachement à la poudre cause souvent des dom-
mages au muraillement; on peut même se dispenser de bâtir dans ces endroits solides, et la partie supérieure se trouve néanmoins assurée. Je dois maintenant faire connaître les matériaux. qui ont été employés aux mines de Fins. 1,-3 premiers muraillemens ont été faits en pierres de grès taillées en voussoirs ; mais plusieurs raisons en ont bientôt décidé l'abandon ; la taille seule du mètre courant de grès pour un puits de six pieds de diamètre, coûtait 24 francs; les frais (l'extraction et de transport, ajoutés à la taille, portaient cette dépense à un taux trop élevé. Il est impossible d'ailleurs de faire un choix parfait de pierres propres à soutenir une grande pression sans s'écraser: de là les réparations coûteuses qu'on est obligé de faire ensuite à cette sorte de revêtement. L'emploi de la brique a été substitué à celui des grès avec beaucoup d'avantage ; on trouve par-tout de la terre propre à leur fabrication,
et on peut, sans augmentation de frais, donner à la brique la forme d'un voussoir et ob-
tenir par là une grande solidité, en même temps qu'on rend le travail plus facile. Il suffit d'avoir le soin de n'employer que celles qui sont bien cuites, on est assuré de la solidité des muraillemens. Voici les dimensions qu'on donne à ces briques. Dans les terres ébouleuses , dans les roches ten-
dres ou susceptibles de le devenir, elles ont la
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pouces de large dans les terrains tendres, et 6 pouces dans les autres ; l'épaisseur de 4 pouces restant la même. Le mortier est fait avec beaucoup de soin ; le sable et la chaux, éteinte spontanément à l'air, sont passés au tamis dans les proportions convenables; le mélange est seulement gâché à l'instant de l'employer ; il acquiert une dureté suffisante.
Presque toujours il existe un vide entre la bâtisse et les parois de l'excavation, on:a l'attention de le remplir exactement avec des déblais et quelquefois avec de l'argile :délayée quand on veut détourner les eaux. La courbe est toujours
serrée avec des coins de bois pour prévenir le moindre dérangement. Il arrive quelquefois, lorsqu'on creuse dans des terrains ébouleutx, qu'il se forme des vides
derrière la partie du muraillement antérieurement faite. Comme on ne peut pas l'empêcher
totalement, on se hâte de murailler le peu qu'on a creusé et souvent par portions de la circonférence, puis de combler ce vide en dessus par un
trou pratiqué dans le briquage, avant que l'ébranlement se soit propagé à une plus grande distance : sans cette précaution, le puits quitte-