Annales des Mines (1826, série 1, volume 13)
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DES COMBUSTIBLES
en s'appliquant sur la substance qui brûle, s'oppose tellement à la combustion, qu'on est obligé
d'employer un courant d'air plus fort que ne l'exigerait, sans cette circonstance, la nature
propre du combustible. De là, grande difficulté de mettre à profit ce dernier pour l'objet qu'on se propose. La cendre du bois fossile et du lignite ne contient aucune trace d'alcali fixe. La silice, l'argile, l'oxide de fer, le sulfate de chaux, un peu de chaux et de magnésie , telles sont les substances qui se trouvent dans les résidus de la combustion du bois fossile et du lignite ; elles s'y présentent en des proportions très-différentes et très-variables, qui dépendent des circonstances locales, sous l'influence desquelles s'opéra le dépôt des matières dans les gîtes naturels de ces combustibles. Dans les houilles, la quantité de charbon que l'on peut obtenir, au moyen de la distillation par la voie sèche, varie encore plus que dans les différentes sortes de lignite, y compris le bois fos-
sile. L'auteur n'a pas rencontré de houille qui
à la distillation par la voie sèche, ait fourni moins de 48 pour 100, de charbon. A partir de ce
nombre, la .quantité du résidu en charbon s'élève à go pour loo. Entre ces deux limites , à peine pourrait-on trouver un seul nombre qui ne fût propre à exprimer le produit en charbon, de quelque houille ;.cependant , on remarque des différences frappantes dans la forme extérieure des houilles carbonisées, dites cokes. Ici, l'auteur divise les houilles en trois classes, qu'il établit d'après l'apparence extérieure des
charbons ou cokes qui en proviennent. Pour
MINÉRAUX.
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l'objet qu'il se propose , M. Karsten distingue Les houilles à coke pulvérulent; 20. Les houilles à coke fritté ou coagulé ; Les houilles à coke boursoufflé.
Ces trois dénominations indiquent suffisamment l'aspect et la manière d'être de chacune
des trois sortes de coke, ainsi que le passage qui peut avoir lieu d'une sorte à l'autre. Dans toutes ces houilles , comme dans les fibres végétales non altérées, la quantité de char'bon obtenue diffère selon que, pour la distilla-
tion, on a employé une chaleur lente ou une chaleur prompte. En général, cette différence
de produit est d'autant plus forte, que les houilles contiennent moins de charbon ; cependant', les. houilles à coke boursoufflé font exception : souvent celles,ci , avec une teneur plus grande en charbon, offrent de plus fortes différences de produit dans les deux procédés de carbonisation, que ne le font, avec une moindre teneur en charbon, les houilles à coke pulvérulent, et particulièrement les houilles à coke fritté. Au surplus ces différences de produit, dans toutes les houilles essayées par M. Karsten , n'excèdent pas 6 pour Io(), et même ce maximum de différence n'a été observé que dans une houille à coke boursoufflé, qui présentait une teneur moyenne en charbon. Le produit en coke, des houilles de cette classe, quand elles ont une plus grande teneur en char-
bon, ne varie pas au-delà de
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pour ioo dans
les deux procédés de carbonisation. Un autre fait remarquable, c'est que l'application d'une chaleur faible, et poussée très-lentement jusqu'à la plus forte chaleur rouge , dimi-
nue, dans les houilles, la propriété de fournir Tome X111, 4e. livr.
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