Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1826, série 1, volume 13)

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DES . COMBUSTIBLES

rer autant d'une heuille de ce même nom, que diffèrententre elles dete houilles piciformes, ou deux houilles compactes de. Kilkenny; et cellesci ne se montrent concordantes l'une avec J'an, tre, qu'ai ertains égards, tandis que, sous d'autres rapports, elles sont bien plus élOignées l'une de l'auire, qu'une houille lamelleuse ne l'est d'une houille piciforme, ou qu'une houille Schisteuse ne l'est d'une houille compacte. La codeur l'é-

clat, la fermeté et la .dureté du combustible telles sont ordinairement les seules propriétés desquelles on tire les caractères extérieurs et distinctifs des houilles ; car la pesanteur spéci-

fique est à cet égard un guide incertain , à Cause des mélanges accidentels; mais ces propriétés elles-mêmes semblent ne pas suffire, si l'on demande qu'avec les caractères extérieurs la nature intime et la composition des houilles soient tout-à-la-fois déterminées ; cependant la véritable difficulté git 'uniquement en ce que la

houille est presque toujours un mélange d'au

moins den( sortes différentes, que l'on considère comme un tout homogène; mais ce n'est pas que

la houille lasse exception à cette loi générale, qui veut que la composition chirnique d'un corps inorganique se manifeste par ses_ propriétés extérieures. Un noir intense, joint à un vif éclat ainsigu'à une dureté considérable, voilà ce qui, dans les houilles, annonce toujours qu'elles contiennent

beaucoup, de carbone, et que Foxigène y 'domine sut- l'hydrogène. L'espèce de l'éclat détermine le rapport ihr carbone aux deux autre parties conStii Lia Il I ês". L'éclat de la- poix indignetme

'moindre teneur en carbone ; le passage de cet

NÉR AUX.

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éclat à l'éclat vitreux en indique une phis grande:

Le unir, un vif éclat, avec peu, de fermeté et de dureté, caractérisent les houilles riches en carbone, dans lesquelles s'est accru le rapport de l'hydrogène à l'oxigène; le noir, tin aspect mat, une fermeté marquée, avec une certaine dureté, tels sont les signes indicatifs d'une houille moins riche en carboné, dans laquelle la dose d'oxigène l'emporte de beaucoup -grir

celle d'hydrogène. La couleur devient-elle d'Un brun noirâtre? Cela signifie_ que le rapport 'de. l'hydrogène à l'oxigène s'est accru. En mède temps que le noir devient moins intense , la houille offre-t-elle un aspect plus mat et une du- mie moindre, sa fermeté restant la même? C'est moins de que le combustible contient encore la dose d'oxigène carbone, en même temps que l'emporte sur celle d'hydrogène: Veut-on, d'après ce qui précède, déterminer positivement la nature d'une houille? Il parait suffisant d'indiquer si la masse est homogène, un non, et comment se cornportent la couleur, clat , la fermeté et la dureté. En cas de besoin, la 'carbonisation fera connaître la quantité et la naa nière d'être du résidu en charbon ; elle actiè

tviebz.ainsi de révéler la composition du combu.S-

Quant à la pesanteur spécifique_ des houilles elle offre peu de moyens de les caractériser, nonseulement à cause des mélanges accidentels,

mais à catise de toutes les cireOnstances variables qui accompagnèrent leur formation. A la vérité, es houilles très-riches en carbone ont ordinlii-

ement une, grande pesanteur spécifique; mais